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Kolda : démolition en vue du mythique pont Abdoul Diallo
Publié le mardi 21 janvier 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise




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Les autorités administratives de Kolda (sud) et les responsables du Millenium Challenge Account (MCA) s'apprêtent à faire démolir le pont Abdoul Diallo, qui évoque plein de souvenirs chez de nombreux Koldois.

Le préfet de Kolda et les responsables du MCA se sont récemment réunis pour préparer la démolition de cet ouvrage et arrêter des mesures devant permettre aux usagers de passer d'une rive à l'autre du fleuve Casamance.

Le MCA, un organe du gouvernement des Etats-Unis d'Amérique, a entrepris la reconstruction de plusieurs infrastructures routières de la région de Kolda. En fait partie la rénovation du pont Abdoul Diallo.

Cet ouvrage a été construit en 1965 par des coopérants français. Selon Amadou Bâ, un travailleur à la retraite, la cérémonie d'inauguration avait été présidée par Mady Sissoko, ministre sénégalais de l'Equipement et des Infrastructures de l'époque.

Le parrain de l'infrastructure, grand-père de l'ancien ministre de la Pêche, Bocar Diallo, fut chef de canton de Kolda.

Le pont évoque de vieux souvenirs chez de nombreux écoliers de l'époque, qui l'empruntaient pour rejoindre la première école élémentaire publique de la ville, aujourd'hui appelée Ecole 1, ou encore la mission catholique Saint Charles.

Non loin de l'ouvrage, vrombissent depuis plusieurs jours des engins de la société espagnole chargée des travaux du futur pont et de la rénovation de la route Kolda-Tannaf.

"A l'époque, les Blancs chargés de construire le pont jetaient cahiers, bonbons et d'autres objets sur la route. Et nos parents nous disaient que ce sont des sacrifices offerts aux génies et que, si on prenait de ces objets, on risquait d'en mourir. Cela était vraiment pris au sérieux par les gens de mon âge", se souvient Dieynaba Diallo, 50 ans.

"Avant la construction du pont Abdoul Diallo, il existait un ponton, qui servait à la traversée du fleuve. Pendant l'hivernage, on traversait le fleuve à l'aide de pirogues", rappelle encore Amadou Bâ.

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