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Remous à la Suneor : Jaber débarque en pompier
Publié le vendredi 27 fevrier 2015  |  Le Quotidien
Siege
© Autre presse par DR
Siege de la SUNEOR, entreprise agro-alimentaire du Sénégal




Abass Jaber n’est pas resté insensible à la situation qui prévaut au sein de son entreprise. Avant de prendre langue ce vendredi avec les syndicalistes, le repreneur de la Sonacos a dépêché le directeur général et le directeur industriel de Advens au Sénégal.

Ces derniers ont rencontré mardi dernier, les délégués du personnel. Ayant pris part aux négociations, Thiembaye Ndiaye explique : «Ils ont parlé d’un accord qui devait être finalisé et à terme être validé par le Conseil d’administration et l’Etat du Sénégal. Ils viennent de terminer la 1ère partie qui a consisté à avoir un accord avec Avril ex Sofiproteol et pour tout le reste, les négociations doivent se poursuivre.» Avant d’ajouter : «L’entreprise croule sous les dettes estimés à 48 milliards. Ils disent qu’ils cherchent de quoi les éponger. C’est dans cette optique, que Avril ex-Sofiproteol s’est signalée, mais elle ne s’est pas engagée pour prendre l’ensemble de l’entreprise mais seules Kaolack et Ziguinchor. L’entreprise sera dénommé Suneol avec 66,5% pour Avril et 33,5 % pour Suneor. Avril va remettre 14 milliards et Jaber va essayer de céder une partie du foncier de Dakar, pour renflouer les caisses. Cette option, nous n’en voulons pas. C’est tout ou rien.»

Les syndicalistes qui disent niet à toute «balkanisation de l’entreprise» exigent maintenant «l’arbitrage de l’Etat qui, en dernier lieu, doit valider tout ce qui se passera.» Très intransigeants, les syndicalistes attendent la rencontre avec Jaber vendredi prochain à Dakar.
A propos de la supposée cession des usines de Lyndiane et Ziguinchor pour 13 milliards, Thiembaye Ndiaye éclaircit : «La vente n’est pas encore effective, parce que l’accord en principe doit comporter trois parties.» Sur l’avenir des travailleurs, notamment au plan social, Thiembaye Ndiaye rapporte ceci : «Quand on leur a posé la question, ils ont répondu qu’ils n’en sont pas encore là, parce que les négociations sur le devenir du personnel reste à l’état de discussions.»
En attendant que des solutions soient trouvées, les syndicalistes lèvent le mot d’ordre de grève ce jeudi tout en espérant avoir l’oreille du gouvernement, pour des discussions «franches» sur la Suneor.
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