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Sénégal : Abdoulaye Wade, égaré entre "esclaves" et "anthropophages"
Publié le jeudi 26 fevrier 2015  |  Jeune Afrique
Abdoulaye
© Agence de Presse Africaine par EAG
Abdoulaye Wade visite la Grande mosquée mouride en construction à Dakar
Me Abdoulaye Wade s`est rendu, ce dimanche 5 mai, à la grande mosquée en construction sur son initiative sur le site de l`ex terrain foyer. Photo: Abdoulaye Wade, ancien chef de l`Etat du Sénégal




Abdoulaye Wade a publiquement taxé Macky Sall, mardi, de "descendant d’esclaves" et d’"anthropophages" dont les parents "mangeaient les bébés". Une sortie unanimement condamnée au Sénégal, y compris dans les rangs du PDS, le parti de l’ancien président.

Depuis qu’Abdoulaye Wade est rentré au pays, fin janvier, tandis que le procès de son fils Karim touchait à sa fin, les boomerangs volent bas au Sénégal. Mardi 24 février, devant micros et caméras, le vieux lion du PDS (Parti démocratique sénégalais, opposition), qui multiplie depuis plusieurs semaines conférences de presse et attaques en règle contre son successeur, franchissait à l’improviste un nouveau cap. Dans une déclaration à l’emporte-pièce dont il a le secret, il qualifiait ainsi Macky Sall de "descendant d’esclaves" et d’"anthropophages" dont les parents "mangeaient les bébés".

Si Gorgui n’était un pieux talibé mouride, on aurait pu croire à un accès de delirium tremens. Mais les phrases en question sont bien sorties de la bouche du principal leader de l’opposition sénégalaise, président de la République du Sénégal de 2000 à 2012. Le chef vieillissant (88 ans) a à peine eu le temps de savourer son effet que le boomerang lui revenait en pleine figure. Des le lendemain, un désaveu quasi unanime lui valait un florilège de critiques. En mode mineur pour Mimi Touré, l’ancienne Première ministre récemment désignée envoyée spéciale de Macky Sall, qui note qu’Abdoulaye Wade "a tourné le dos à la tradition républicaine dignement incarnée par les présidents Senghor et Diouf, qui ont porté leur statut d’ancien chefs d’État avec élégance et retenue".
... suite de l'article sur Jeune Afrique



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