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Le Quotidien N° 3292 du 20/1/2014

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Lutte - Fermeture annoncée du stade : Les promoteurs «terrassent» Mbagnick Ndiaye
Publié le mardi 21 janvier 2014   |  Le Quotidien


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© Autre presse par DR
Le ministre des Sports, Mbagnick Ndiaye


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La fermeture du stade Demba Diop à la fin du mois n’est pas du goût du monde de la lutte. Cette décision prise par le ministre des Sports, Mbagnick Ndiaye, est qualifiée «d’inopportune» par les acteurs de lutte. Ces derniers trouvent derrière l’attitude du ministre une volonté de court-circuiter les grosses affiches.
Mbagnick Ndiaye a encore lâché une bombe. Présidant ce samedi une remise de matériels aux services régionaux de son Département, le ministre des Sports a annoncé que le stade Demba Diop sera fermé «dans un ou deux mois» pour réfection. Suffisant pour que le patron du sport sénégalais s’attire les foudres du monde de la lutte.
Ouvrant les hostilités, le promoteur Gaston Mbengue trouve que cette décision procède d’un manque de vision du ministre des Sports. «C’est un manque d’organisation et de méthode. Un Etat n’improvise pas. C’est une décision prise dans la précipitation», se lamente le Don King de l’arène sénégalaise.

«Une telle décision, ça ne s’improvise pas»
Qualifiant «d’impopulaire» cette mesure, le «doyen» des promoteurs déplore le fait que le ministre des Sports ait pris cette décision de manière unilatérale. «Il devait au moins nous aviser à temps pour nous mettre dans les dispositions de se préparer à une année blanche», admet Gaston Mbengue.
N’excluant pas de délocaliser ses affiches dans la sous-région avec notamment des pays comme le Mali, la Mauritanie…, il souligne que le ministre devait, avant une quelconque décision, prendre en compte les millions investis dans l’arène par les promoteurs pour offrir aux amateurs des combats. «Aziz Ndiaye comme moi avons injecté des millions. Si on ferme Demba Diop, qu’est-ce qu’on va faire ? Ce que le ministre a décidé de faire n’est pas du tout bien», peste le Lougatois.

Absence de consensus
Adoptant la même posture, l’autre promoteur, Aziz Ndiaye, juge que la fermeture de Demba Diop se résumerait à ne plus organiser les grosses affiches. «Si on ferme Demba Diop, on ne pourra plus organiser de combats», indique le jeune promoteur. Qui, à l’image de Gaston Mbengue, estime «qu’un large consensus avec les tous acteurs de lutte» devait être organisé avant de retenir un quelconque schéma. «Nous sommes pour la réfection des stades, mais de grâce nous demandons que l’on soit avisé à temps», note-t-il. Avant de révéler qu’il serait tenté de tout laisser si cette décision venait à être entérinée. «Je vais tout simplement me retirer du circuit et annuler les affiches que je devais organiser cette saison», avertit Aziz Ndiaye.
Le président de l’Association des amateurs ne dit pas autre chose. Selon Cheikh Sarr, fermer le stade Demba Diop en pleine saison de lutte et de football, c’est poser plus de problèmes que de solutions.

«Il veut tuer la lutte»
Quant au président de l’Asso­ciation des lutteurs en activité, il est catégorique. Boy Kairé trouve derrière l’attitude du ministre des Sports une volonté de «tuer» la lutte. Avant de s’interroger : «Pourquoi on n’a pas débuté les travaux en fin de saison ? La lutte ne dispose pas encore de son Arène nationale, on doit donc laisser Demba Diop à notre disposition», indique notre interlocuteur.
Invité à s’exprimer sur la question, Thierno Kâ, le chargé de la communication du Cng, tient à préciser qu’il n’a pas de commentaire à faire. «Je n’ai aucun commentaire à faire, c’est notre ministre de tutelle», s’est-il contenté d’avancer.

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