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Document exclusif : Déclaration liminaire du pool d’avocats d’Aïda Ndiongue, listing de ses biens et leur provenance
Publié le mardi 21 janvier 2014   |  Senego


Les
© aDakar.com par DF
Les avocats de Aida Ndiongue portent la réplique au procureur de la République
Les avocats de Aida Ndiongue ont tenu une conférence de presse, le lundi 20 janvier dans un célèbre hôtel, pour réagir à la sortie du procureur de la république sur le patrimoine de leur client. Selon le pool d`avocats, le procureur a simplement violé le secret de l`instruction. Pour cela, ils annoncent une plainte contre Serigne Bassirou Guèye. De très fortes notabilités du Parti Pémocratique Sénégalais font partie des avocats. Il s`agit de Me Souleymane Ndéné Ndiaye et de Me Amadou Sall.


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Le 17 Janvier 2014, Serigne Bassirou GUEYE a convoqué la presse en vue de rendre compte des diverses perquisitions qu’il aurait effectuées dans le cadre des deux affaires opposant Madame Aïda NDIONGUE au Ministère Public.
Il a révélé avoir découvert un patrimoine de Quarante Sept (47) Milliards constitué de sommes d’argent liquide et de bijoux.
I) Sur la violation des droits et devoirs :
Tout d’abord, nous déplorons la démarche de Serigne Bassirou GUEYE qui a outrepassé ses attributions de Procureur en empiétant celles des deux Juges d’Instruction en charge des deux enquêtes qui concernent d’ailleurs les mêmes faits.
En clair, dès lors qu’une enquête est confiée à un Juge d’Instruction, le Procureur est dessaisi au profit de son collègue Magistrat Instructeur, seul habilité à effectuer des perquisitions ou des visites domiciliaires dans le cadre du respect des règles édictées à cet effet par le Code de Procédure Pénale.
Serigne Bassirou GUEYE, en plus de violer les règles déontologiques des Magistrats et celles processuelles, a gravement porté atteinte aux droits de Madame Aïda NDIONGUE, tenant à la défense et violé le secret de l’instruction.
II) Sur le canular judiciaire et le mensonge d’Etat :
Ensuite et surtout, s’agissant des révélations faites par Serigne Bassirou GUEYE à contre temps, notre cliente s’inscrit en faux, même si du reste, elle ne nie pas avoir fait des placements.
Tout ce que ce Procureur du Gouvernement a dit est faux, archi faux.
Il s’agit d’un canular judiciaire, un gros mensonge d’Etat, des contre-vérités.
En effet :
1. Aucune perquisition n’a été effectuée chez l’honorable Sénatrice ; pas plus que de l’argent n’a été gardé chez elle ;
2. Elle ne détient pas vingt et un (21) comptes bancaires ;
3. Les chiffres avancés n’existent que dans l’imagination fertile de celui qui les a portés à la connaissance du public pour des raisons inavouées.
4. Les coffres dont cet individu fait état n’appartiennent pas à Madame Aïda NDIONGUE et leurs légitimes propriétaires se sont signalés à la banque.
5. Qui a évalué ces bijoux et comment ?
6. Pourquoi n’a-t-on pas parlé de ses immeubles ?
III) Sur l’origine licite des biens de Madame Aïda NDIONGUE :
1) Madame Aïda NDIONGUE n’est cliente que d’une seule banque : la CBAO-Attijari Wafa bank.
Elle y détient un seul compte ouvert à son nom propre depuis 1973 sous la dénomination BIAO.
Dans ce compte, il n’y a même pas Cinq Cent Mille (500 000) Francs CFA.
Ses relations avec cette banque devenue CBAO puis CBAO-Attijari wafa bank, ont été fidélisées grâce au démarchage de son ancien Directeur Général, Monsieur Abdoul MBAYE.
Les premiers coffres de Madame Aïda NDIONGUE ont été confiés à cette banque dès l’année 1984 au moment où le cours légal de l’or était de Un Million (1 000 000) Francs le kilogramme, donc bien avant l’alternance.
2) Madame Aïda NDIONGUE, Institutrice de formation, a pris sa disponibilité depuis 1986 en vue de se lancer pleinement dans le monde des affaires.
C’est à ce titre seulement qu’elle a créé des entreprises lesquelles ont ouvert des comptes dans les livres de la banque précitée, et je m’en vais vous les énumérer :
1983, Keur Marame BERCY dont le solde présente un débit de 10 000 000 Francs ;
1986, EGFED, dont le solde présente un débit de 247 000 000 Francs ;
2008, Walo Services, dont le solde présente un débit de 17 000 000 Francs ;
2002, Maguette GUEYE Bacre Waly ;
2006, Keur Khalifa Ababacar SY ;
2008, Cheikhna Ameth Sherif ;
2008, FATMA & Frères ;
Les comptes de ces quatre (04) derniers Etablissements présentent chacun un solde débiteur d’environ Deux Millions (2 000 000) Francs.
3) Depuis 1983, Madame Aïda NDIONGUE gagnait des marchés de dératisation, de phytosanitaire, de désherbage, de désinfection et de travaux publics.
Je vais vous en citer quelques uns :
Ø Mairie de Dakar :
Quand Cheikh Béthio THIOUNE y travaillait en qualité d’Administrateur Civil, Oumar CISSE ou THiéo CISSE DOUCOURE ;
Ø La Poste :
En 1984, elle a gagné les marchés de désinfection de tous les bureaux de Poste du Sénégal pour une durée d’exécution de Cinq (05) années.
Ø Le Ministère de la Jeunesse et des Sports :
De 1986 à 1991, elle était attributaire des marchés de désinfection, de dératisation et de désherbage de tous les Stades du Sénégal sous Landing SANE, qui avait comme SAGE Mbagnick NDIAYE, actuel Ministre des Sports.
Ø Pavage des Ponts et Rues :
De 1993 à 1998, elle était adjudicataire des marchés de pavage de tous les Ponts de Dakar, de certaines rues de Dakar et certaines autres localités du Sénégal.
Ø Les Routes :
En 1998, elle a gagné le marché de construction de la Route de Ouakam dans l’Axe Hopital Fann- Gendarmerie de Ouakam.
Il en est de même de la VDN avant la reprise de cette route, outre la Route dénommée Ancienne Piste de Ouakam.
Elle a été attributaire des marchés de tous les radiers submersibles de la Route de Rufisque, du Rond Point de Bel Air, etc.
SENELEC :
Elle a gagné des marchés avec la SENELEC.
De 1989 à 1993, sous la direction de Samba DIALLO ;
En 2000, sous la direction de Ibrahima NDAO.
La Sous Région :
Madame Aïda NDIONGUE a aussi gagné beaucoup de marchés dans la Sous- Région relativement aux Travaux Publics.
PCPRE :
En 2004, et sur instructions de Monsieur Macky SALL alors Premier Ministre, elle a gagné des marchés du PCPRE alors dirigé par Monsieur Salif BA.
Divers autres marchés :
Divers autres marchés ont été attribués à cette femme entreprenante et icône de l’économie nationale entre 2004 et 2006 :
Equipement des Espaces Jeunes ;
Equipement de la Maison des handicapés de Bambey ;
Equipement de la Maison des malades mentaux de Kaolack ;
Fournitures de matériels aux CEDAF.
Ø Plan Jaxaay :
Ce n’est qu’à partir de 2008 qu’elle a travaillé avec le Plan Jaxaay pour lequel, les marchés ont été exécutés, bons de livraison et procès verbaux de réception à l’appui, sans aucune réserve.
Cela n’a rien à voir avec les inondations.
Madame Aïda NDIONGUE est riche depuis avant l’alternance.
L’argent qu’elle a gagné honnêtement ne provient que de ces nombreux marchés qu’elle a gagnés et exécutés loyalement.
Il s’y ajoute qu’elle a un époux riche, un sénégalais qui a quitté ce pays depuis quarante (40) ans et qui évolue dans le milieu des Hydro Carbures.
Ce mari ne lui refuse rien.
Serigne Bassirou GUEYE a causé du tort à cette femme, cette mère de famille, honnête citoyenne qui n’a jamais géré les deniers de l’Etat pour n’avoir jamais été Ministre, Directrice Générale d’une société nationale, Comptable Publique etc.
Tous les paiements effectués en sa faveur l’ont été, soit par chèques, soit par virement et jamais en espèces.
L’argent sale n’est jamais déposé dans une banque de la place.
Aucun corps de contrôle de l’Etat n’a établi de rapport contre elle.
Notre cliente est prise en otage pour des raisons politiciennes.
Nous défions Serigne Bassirou GUEYE de prouver au peuple sénégalais qu’il a trouvé ces Quarante Sept (47 000 000 000) Milliards en espèces et en bijoux, chez Aïda NDIONGUE ou dans les banques.
Nous ne pouvons terminer notre propos sans interpeler une fois de plus le Conseil Supérieur de la Magistrature qui doit prendre ses responsabilités face aux dérives d’une Justice qui dit des contrevérités.

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