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Exercice 2015 de la commune de Touba : Le budget passe à 3 milliards
Publié le mercredi 18 fevrier 2015  |  Le Quotidien
Assemblée
© aDakar.com par DF
Assemblée générale constitutive de l’Association des départements du Sénégal
Dakar, le 11 Janvier 2014 - Le ministre de la Gouvernance locale, du développement et de l’Aménagement du territoire a présidé l’assemblée générale constitutive de l’Association des départements du Sénégal (ADS). Photo: Oumar Youm




Les conseillers de la commune de Touba-Mosquée ont voté le budget de 2015 qui s’élève à la somme de 3 milliards de francs Cfa. Ils ont aussi adopté le nouvel organigramme de la collectivité. Sur les 100 conseillers municipaux, les 82 ont répondu présent.

Le Conseil municipal de Touba-Mosquée a adopté son budget pour l’exercice 2015. Il s’élève à la somme de 3 milliards 700 millions 264 mille 652 francs Cfa contre 3 milliards 618 millions 080 mille 652 francs, soit une hausse de 82 millions 184 mille francs par rapport au budget de l’année 2014. Cette hausse s’explique par l’adoption de l’Acte 3 de la décentralisation qui consacre la communalisation universelle. Pour ce présent budget, la somme de 2 milliards 138 millions 264 mille 652 francs, soit 58% sont destinés au fonctionnement. Ceci s’explique de l’avis du maire, par «le fait que nous sommes maintenant une commune avec de nouvelles charges notamment en ce qui concerne le personnel». C’est dans ce cadre que la mairie a recruté un financier qui va s’occuper de la Direction des affaires financières, d’un ingénieur en génie civil qui va diriger la Direction des services techniques, conformément au nouvel organigramme mis en place par le ministère de la Gou­vernance locale, du Développement et de l’Amé­na­ge­ment du territoire. Lors du vote du budget qui a duré neuf tours d’horloge, il a été adopté de nouvelles taxes afin de pouvoir renflouer les caisses de la commune et de faire face à certaines dépenses au niveau des secteurs de l’éducation et de la santé jugés prioritaires.

Parlant de niches d’argent, le sous-préfet de Ndame a suggéré d’explorer celles du magal de Touba. «Le magal constitue une occasion pour collecter beaucoup d’argent et investir. Pour nous, ce que l’Etat fait durant cet évènement est certes important, mais nous jugeons que c’est dérisoire.» Sur le financement de certains secteurs, le sous-préfet de l’arrondissement de Ndame a rappelé les dispositions du Code général des collectivités locales qui fait obligation aux «communes d’appuyer les darras». Il ajoute : «Il faut aussi un fonds d’appui aux femmes et à l’artisanat, parce qu’il est important que tous les segments de la société sentent que leurs besoins ont été pris en compte dans le budget. C’est ce qui les motive à participer à l’effort financier, notamment le paiement des impôts. Il faut aussi prévoir un budget pour les abattoirs qui n’en disposent pas.» Sur ce volet, Moustapha Ga­diaga, le président de la Com­mis­sion des finances avance une stratégie : «Nous avons prévu avec nos collègues chefs de village d’aller à la rencontre des populations et de les sensibiliser quant au paiement des impôts afin d’inciter les populations à s’acquitter des im­pôts». Même son de cloche chez l’adjoint au maire, Djily Kébé, qui prône une «bonne communication en direction des populations, si on veut qu’elles s’approprient les nouvelles taxes.» Pour Khadim Diop, «il faut traiter les personnes au même pied d’égalité, si nous voulons que le paiement des nouvelles taxes soit couronné de succès. Il ne saurait y avoir de privilégiés.» Sur les installations anarchiques d’ateliers, d’échoppes étc, le sous-préfet a recommandé de disposer d’une bonne administration qui va veiller à cela.
Cette session budgétaire a été aussi une occasion pour des conseillers de demander des sessions de renforcement de capacités, parce que «le besoin est pressant.» Au cours de cette session de vote du budget, l’adoption de nouvelles taxes, l’idée de mettre en place un club des investisseurs pour participer au capital de la société de gestion de l’autoroute Ilaa Touba ont été émises par le conseiller Mor Seck, ancien directeur de l’Agence nationale de la maison de l’outil. Pour lui, cette initiative pourrait aboutir à la mise en place de la banque du Baol. De l’avis du maire Abdoul Ahat Ka, «Ilaa Touba est une opportunité pour la commune de Touba. Si la commune parvenait à être actionnaire majoritaire de ce projet, elle pourrait disposer de dividendes dans le futur. Nous cherchons des partenaires pour un financement de 250 milliards que nous payerons dans 20 ans avec un différé de 5 années.» Il n’exclut d’ailleurs pas une mise en place de l’entente communale Mbacké et Touba.
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