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Appui à la production du riz pluvial: 2 milliards de FCfa investis dans le Sine Saloum
Publié le samedi 14 fevrier 2015  |  Sud Quotidien
Macky
© aDakar.com par DF
Macky Sall visite une exploitation agricole et un Centre d’impulsion et de modernisation de l’élevage
Dagana, le 27 Octobre 2014- Pour la deuxième journée de sa tournée dans la vallée, le président Macky Sall a effectué une visite dans une exploitation agricole de 3200 hectares dont la mise en valeur est assurée par des exploitants privés dans cette localité de Boundom, présentée comme le grenier rizicole du Sénégal en raison des importantes productions qui y sont notées. Il s’est rendu aussi au siège de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA) à Ndiol, avant de passer par le Centre d’impulsion et de modernisation de l’élevage (CIMEL), érigé dans la localité de Mbakhana.




Un projet d’appui à la production durable du riz pluvial a été lancé hier, jeudi 12 février, lors d’un atelier. Ce projet d’un coût global de 2 milliards de F Cfa, financé par l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica), intervient dans la zone naturelle du Sine-Saloum notamment les régions de Kaolack, Kaffrine et Fatick pour une durée de 4 ans.

2 milliards de F Cfa dont une contre partie de 10%. C’est le montant global de la convention de financement signée entre l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica) et le gouvernement du Sénégal pour appuyer la production durable du riz pluvial dans la région naturelle du Sine-Saloum. Ce projet qui intervient dans les régions de Kaolack, Kaffrine et Fatick, sur une période de 4 ans, a été lancé hier, jeudi 12 février, lors d’un atelier tenu à Dakar.

Présidant la cérémonie d’ouverture de cette rencontre, Ogo Seck, directeur de cabinet du ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural est revenu sur le contexte de la mise en œuvre de programme. «Des études menées en 2012 par L’Etat du Sénégal et la Jica, dans le cadre de la coalition africaine pour développement de la riziculture (Card), ont décelé de réelles potentialités qui militent au développement de la riziculture pluviale dans la région naturelle du Sine-Saloum. La riziculture y était certes pratiquée mais elle ne l’a été que de façon traditionnelle, principalement dans les zones pluviales humides», a-t-il relevé.

Ogo Seck trouve que la riziculture pluviale occupe une place importante dans le Programme national d’autosuffisance en riz qui est le volet rizicole du Pracas (Programme d’accélération de la cadence de l’agriculture sénégalaise). Ce programme a été élaboré pour mettre en œuvre l’accent sur le volet agricole du plan Sénégal émergent. Selon lui, ce projet permettra à cette zone de contribuer à l’objectif de production en riz en mettant en place toutes les technologies comme le transfert de variétés, les technologies de production et de poste récolte pour l’atteinte de l’autosuffisance en riz soit à l’horizon 2017.

Par ailleurs, il souligne que dans cette zone non irriguée, il y avait un potentiel sous exploité. Sur la base de ce constat, il indique qu’à travers ce projet, il s’agit de mettre en valeur toutes ces zones aussi bien par la riziculture de plateau que la riziculture des bas-fonds particulièrement dans les régions ciblées par le projet qui sont celles de Kaolack, de Kaffrine et de Fatick.

Pour sa part, Ryuichi Kato, le représentant résident de la Jica, a rappelé que le Japon est un partenaire de plus de 30 ans du secteur de l’agriculture notamment la riziculture. A ce titre, il renseigne que le Japon a beaucoup contribué à l’augmentation de la production du riz dans la vallée du fleuve Sénégal. «Avec cette expérience japonaise, nous voulons contribuer aussi à l’augmentation de la production du riz pluvial dans les régions de Kaolack, Kaffrine et Fatick qui ne sont pas favorables à la production du riz», a-t-il conclu.
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