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Respect du protocole d’accords - Débrayage et grève totale, les 17 et 18 Février: Le Grand Cadre décline son plan d’actions
Publié le samedi 14 fevrier 2015  |  Sud Quotidien
élève
© Autre presse par DR
élève dans une école primaire de la ville de Dahra




Jusqu’ici à l’état de la signature du protocole d’accords le 17 février 2014 pour la prise en charge de leurs revendications, les enseignants n’en décolèrent pas. Le Grand Cadre des syndicats d’enseignants d’ores et déjà à la grève. En effet, le Cuse, le Sels/A, le Cusems et le Saemss-Cusems a décliné leur premier plan d’actions pour amener le gouvernement au respect des engagements pris. Dès la semaine prochaine, un débrayage à 9heures est prévu le 17 février suivi d’un sit-in et d’une Assemblée générale devant les Inspections d’académies (IA) et les inspections de l’éducation et de formation (IEF). Le mercredi sera consacré à une grève totale.

La tenue des Assises de l’Education et de la Formation pour refondation de l’école sénégalaise n’y pourra rien. L’année scolaire connaitra encore des perturbations. A l’heure où la qualité des enseignements est criée sur tous les toits avec le respect du quantum horaire, le Grand Cadre des syndicats d’enseignants décline son premier plan d’actions. Fini l’état de grâce, le Cuse, le Sels/A, le Cusems et le Saemss-Cusems réunis autour du Grand cadre appelle ses militants à observer un débrayage à 9h est prévu le 17 février. Il sera suivi ce même jour d’un sit-in et d’une Assemblée générale devant les Inspections d’académies (IA) et les inspections de l’éducation et de formation (IEF) pour fustiger la posture du gouvernement sur l’avancement de la mise en œuvre du protocole d’accords. Ce premier plan d’actions sera bouclé par une grève totale le mercredi 18 février dans tous les établissements.

Cette décision des enseignants a été précédée, faudrait-il le rappeler, par le dépôt d’un préavis de grève auprès du ministère de la Fonction publique, de la Rationalisation des effectifs et du Renouveau du service public pour exiger la fin de toutes les lenteurs administratives notées dans la gestion de la carrière des enseignants et l’augmentation substantielle des indemnités des enseignants.

« Nous constatons que les enseignants sont laissés en rade. Non seulement on nous suspend à une étude depuis 2012 qui permettrait, disent-ils, d’équilibrer et de corriger mais entre-temps un décret a été signé le 12 juin 2014 octroyant des indemnités à certains corps qui ne sont pas plus méritants que nous », a relevé Oumar Waly Zoumarou. Et le vice coordonnateur du Grand Cadre de renseigner : « nous exigeons une augmentation substantielle de toutes les indemnités, notamment le logement, la prime scolaire, l’indemnité de recherche et de documentation et les indemnités liées aux examens. Nous demandons que l’indemnité de surveillance et de correction soit revue à la hausse ».

Cette nouvelle exigence rejoint la lancinante question de la validation des années de vacation et de contractualisation capitalisés par les professeurs et maitres contractuels recrutés comme fonctionnaires et le rappel d’indemnités à hauteur de 2/3 de leur dû.

Au-delà du comité de suivi

Estimant que le gouvernement fait dans le dilatoire en initiant un simulacre de rencontre, le Grand cadre a souligné que le comité de suivi des accords « réalistes et réalisables » signés par le gouvernement n’est qu’une façon de retarder la phase application.

Pour M. Zoumarou, « les résultats du comité de suivi dont la dernière rencontre a été présidée par le ministre de la Fonction publique sont quasi nuls. Nous voulons que la grande plénière puisse être convoquée, et tous les ministres concernés par nos revendications soient présents ». Il n’est plus question, a t-il rappelé, de « parler de comité de suivi. Nous demandons de nouvelles négociations sérieuses pour apprécier les différents points ».

« Face à l’intention manifeste du gouvernement de marcher sur les traces de leurs prédécesseurs en renvoyant aux calendres grecques l’application de ces accords, nous avons décidé de mettre un terme à l’état de grâce qui prévalait dans le secteur de l’éducation en engageant la lutte », avait averti le coordonnateur du Grand cadre, Mamadou Lamine Dianté.
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