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Affaire Fodé Ndiaye : Sidiki Kaba appelle à faire confiance à la justice
Publié le samedi 14 fevrier 2015  |  Agence de Presse Sénégalaise
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© aDakar.com par DF
Le ministre de la justice signe un accord de coopération avec l’Union européenne
Mardi 11 mars 2014- Le ministre de la justice Garde des sceaux a signé un accord de coopération liant l`Etat du Sénégal à l’Union européenne. Sidiki Kaba en a profité pour faire savoir qu`il n`a exercé aucune pression sur le procureur de Matam dans l`affaire de violences politique à Matam. Photo: Sidiki Kaba, Ministre de la Justice, Garde des sceaux




Le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Me Sidiki Kaba, a appelé vendredi à faire confiance à la justice et à attendre le verdict suite à l'appel introduit, après la condamnation de deux jeunes de Colobane pour le meurtre du policier Fodé Ndiaye.

Jeudi, des populations de ce quartier de Dakar ont organisé un rassemblement pour réclamer la libération de Cheikh Sidaty Mané et Cheikh Diop, reconnus coupables du meurtre du policier.

En réaction, le ministre de la Justice a rappelé que la loi donnait le droit aux deux jeunes condamnés d'interjeter appel.

"Ce n'est pas que je puisse changer l’ordre de la décision, mais la loi leur permet de faire appel [et] la décision sera réexaminée. Par la suite, il est possible que le juge d’appel, au niveau de la Cour d’Assises, revienne sur cette décision", a-t-il dit.

Me Sidiki kaba, qui présidait un colloque de trois jours sur la réforme des institution initié par l’Association des juristes africains (AJA), affirme que le juge peut aussi prononcer "l’acquittement, en disant peut-être qu’il y a insuffisance de preuves’’.

Le policier Fodé Ndiaye avait été tué à Colobane, à Dakar, lors d’une manifestation de l’opposition, en janvier 2012. L'opposition protestait à l’époque contre la candidature d’Abdoulaye Wade à l’élection présidentielle de la même année.

Les accusés Cheikh Diop et Cheikh Sidaty Mané ont été condamnés à 20 ans de travaux forcés pour le meurtre du policier Fodé Ndiaye.

"Une décision de justice s'impose à tous. Je vous ai souvent parlé de l'indépendance de la justice. Ces jeunes se sont battus dans le cadre du M23. C'est à la suite de la décision du 27 janvier 2012 qu'à la place de l'Obélisque, ils avaient contesté le troisième mandat du président de la République", a rappelé le ministre de la Justice.

"En républicain alors, à l'époque étant président d'honneur de la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme, j'avais estimé que même si cette décision n'allait pas dans le sens de ce qu'une majorité du peuple semblait dire, mais c'était une décision de droit, une décision de justice et qui s'imposait à tous les Sénégalais et il fallait aller dans ce sens là'', a encore dit M. Kaba.

Pour le ministre de la Justice, cela "parait être important, parce que lorsqu'il y a des conflits entre les citoyens, les acteurs politiques, c’est la justice qui tranche".

"Les citoyens protestent lorsqu'il y a des violences, c'est-à-dire lorsqu'il y a mort d'homme. Une enquête a été ouverte, ils [les condamnés] sont identifiés comme ceux qui ont commis et une décision de condamnation est intervenue", a-t-il indiqué.

"Il peut lui [la justice] arriver tout simplement de diminuer les peines,[ou]de dire que c'est la perpétuité'', a-t-il poursuivi, exhortant à ''faire confiance à cette justice''.

"(…) Compte tenu du fait que ces jeunes avaient soutenu qu’ils sont des martyrs de la révolution, donc de la démocratie, il y aura eu des manipulations pour qu'ils ne soient même pas jugés et qu’on les laisse", a-t-il estimé.

Il a souligné qu'"on a voulu que la justice soit là jusqu’au bout'', affirmant que ''c’est par des voies judiciaire que cela peut être réglé".

"Tout de même, je peux dire que, dans la constitution du Sénégal, le droit de grâce est prévu par le président de la République. Et selon les situations, selon les moments, il en use pour assurer la paix sociale mais cela relève de la seule volonté et du seul pouvoir du président de la République".
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