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Mise en place d’un calendrier stabilisé : L’Ucad vise la normalisation
Publié le vendredi 13 fevrier 2015  |  Le Quotidien
UCAD:
© aDakar.com par DF
UCAD: Le recteur Ibrahima Thioub annonce un calendrier des activités pédagogiques réaménagé
Dakar, le 26 Septembre 2014- La rentrée officielle et la reprise des activités pédagogiques, à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, auront respectivement lieu le 1er octobre et le 8 du même mois, a indiqué vendredi le recteur Ibrahima Thioub.




Dans le but de rompre avec une année universitaire qui se déroule sur 12 mois, des mesures sont en train d’être prises au niveau de l’Ucad pour mettre en place un calendrier stabilisé permettant à tous les établissements de démarrer les enseignements selon un calendrier partagé. Le recteur de l’Ucad, Ibrahima Thioub, qui était en conférence de presse hier, a annoncé une nouvelle procédure d’inscription qui va éliminer toutes les lenteurs jadis constatées dans ce processus pour permettre aux étudiants de disposer de leur carte en un jour.

L’Université Cheikh Anta Diop œuvre à avoir un calendrier stabilisé qui permette toutes les facultés et les écoles de formation de démarrer les enseignements selon un calendrier partagé. C’est ce qu’a fait savoir hier le recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), Ibrahima Thioub. Face à la presse, M. Thioub a expliqué les objectifs : «Il faut, au niveau des établissements, qu’on ait un démarrage régulier dès octobre et qu’on termine l’année sans perdre des semaines liées à des conflits. (…) Cela ne peut pas s’obtenir en une année compte tenu de la durée de la crise que nous avons traversée. Cela ne peut pas s’obtenir en une année universitaire, il faudra résorber progressivement les retards que nous avons connus, travailler sérieusement à repérer les goulots d’étranglement et les contraintes qui étirent l’année.» Pour atteindre cet objectif, des mesures ont été prises avec notamment la nouvelle procédure d’inscription des étudiants «Ma carte en un jour» qui va «éliminer toutes les lenteurs dans le processus d’inscription des étudiants». «A ce jour, 16 mille 185 nouveaux bacheliers se sont déjà inscrits sur les 21 mille 533 orientés sur la première liste et ont obtenu leur nouvelle carte d’étudiant et leur certificat d’inscription. Pour les anciens étudiants, leur réinscription démarre la semaine prochaine», a-t-il dit. Selon le recteur, l’objectif final est d’avoir une carte numérisée à puce pour que les étudiants déjà inscrits n’aient plus à répéter la même procédure l’année suivante. «Cela va faciliter leur vie et permettre de gagner du temps qui sera consacré aux études», a-t-il souligné.

Faisant le point sur le démarrage des cours dans certains établissements et facultés de l’Ucad, M. Thioub soutient que dans «les écoles professionnelles et instituts, aucun retard n’a été noté dans l’ensemble». Si dans les instituts comme l’Ebad ou le Cesti les enseignements se déroulent normalement et si l’on s’achemine dans ces écoles vers la fin du premier semestre prévu le 20 février prochain, ce n’est pas le cas dans certaines facultés. Pour la Faculté des lettres et sciences humaines, les cours ont démarré en sociologie, linguistique et langues anciennes. «Et pour les autres départements, le démarrage des cours est prévu le 16 février», poursuit-il.
Au niveau la Faculté des sciences économiques et de gestion, le démarrage des cours pour la licence 1 est prévu le 16 février. «Et après les examens, les autres années vont commencer», dit le recteur. Par ailleurs, Ibrahima Thioub consent à reconnaître quelques impairs : «Malgré la mise en place de collèges de correcteurs pour gagner du temps, des lenteurs ont été notées dans la correction des copies d’examen, ce qui est d’ailleurs à l’origine du retard enregistré dans le démarrage des cours qui était prévu pour le 2 janvier.» Avant, un enseignant pouvait se retrouver avec plus de 2 000 copies à corriger, cela pouvait prendre plus d’un mois voire deux. «Avec cette mesure, chaque enseignant ne corrige par session d’examen que 300 copies, le reste est corrigé par les collèges de correcteurs. Ce qui nous permet de gagner un temps considérable. Vous comprendrez que pour une première année, la mise en œuvre ne soit suffisamment huilée», soutient-il.
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