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Un rapport souligne la nécessité de ‘’prendre des mesures difficiles et d’adopter des changements radicaux’’
Publié le jeudi 12 fevrier 2015  |  Agence de Presse Sénégalaise
Sommet
© aDakar.com par DF
Sommet du NEPAD sur le financement des infrastructures en Afrique à Dakar
Dakar, le 15 Juin 2014- Le Sommet de Dakar sur le financement des infrastructures en Afrique s’est ouvert à Dakar, dimanche matin, en présence de trois chefs d’Etats d`Afrique de l`Ouest. Ils ont insisté sur la nécessité de briser toute dépendance vis-à-vis de l’extérieur, en privilégiant les financements sur ressources propres dans la mobilisation de ressources pour la réalisation de projets. Photo: Makhtar Diop, vice-président de la Région Afrique de la Banque mondiale




Le rapport semestriel de la Banque mondiale sur la situation du Sénégal souligne la nécessité de ‘’prendre des mesures difficiles et d’adopter des changements radicaux’’ pour assurer ‘’une croissance beaucoup plus rapide et réduire de manière considérable la pauvreté''.

Le rapport semestriel de la Banque mondiale sur la situation du Sénégal est un document rendu public mercredi lors d'un panel sur le budget organisé par la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).

Intitulé ‘’Apprendre du passé pour un avenir meilleur’’, ce rapport ‘’est le premier d’une nouvelle série de rapports ayant pour objectif d’assurer le suivi de l’évolution économique du Sénégal et d’analyser les principales options stratégiques’’, explique t-on.

Relevant une croissance ‘’décevante’’ de 3,5% en 2013, le rapport souligne que le Sénégal ‘’doit assurer une croissance beaucoup plus rapide afin de réduire de manière considérable la pauvreté’’.

‘’Les autorités le comprennent parfaitement comme en témoigne le nouveau Plan Sénégal émergent (PSE) et ses ambitieux objectifs de croissance. Toutefois, en vue d’atteindre ces objectifs, il sera nécessaire de prendre des mesures difficiles et d’adopter des changements radicaux’’, mentionne le document dans ses conclusions.

‘’On ne peut pas compter sur l’accroissement des dépenses publiques soutenues par l’augmentation des envois de fonds destinés à la consommation privée pour relancer la croissance’’, indique le rapport.

‘’Aussi, ajoute le document, il est très probable que les taux d’imposition très relevés vont simplement décourager les investissements privés alors que la dette publique avoisine des niveaux qui pourraient mettre en péril le seuil minimum du risque d’endettement du Sénégal’’.

‘’Cependant, poursuit le rapport, il est possible de procéder à une réaffectation entre les dépenses courantes et les dépenses en capital. Mais cela implique qu’il faille trouver des solutions à des questions sensibles tels que les avantages accordés à un certain groupe de fonctionnaires’’.

Le rapport évoque aussi une masse salariale supérieure aux normes fixées au sein de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).

''Alors que les chiffres officiels indiquent la masse salariale du Sénégal est conforme au seuil de 35% des recettes, tel que fixé par l’UEMOA, les corrections laissent voir qu’elle est manifestement au-dessus de 40%’’, mentionne le document.

Le secteur de l’énergie qui reçoit le ‘’plus grand nombre’’ de subvention des dépenses publiques est ‘’une source majeure de préoccupation’’, souligne la même source.

Le rapport semestriel a loué le Plan Sénégal émergent mais n’en estime pas moins que ses prévisions et hypothèses paraissent ‘’trop optimistes’’.
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