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Souleymane Ndéné Ndiaye sur l’éclatement de l’université du Sine-Saloum: "Elle devrait être centralisée à Kaolack"
Publié le mercredi 11 fevrier 2015  |  Sud Quotidien
Abdoulaye
© Agence de Presse Africaine par EAG
Abdoulaye Wade visite la Grande mosquée mouride en construction à Dakar
Me Abdoulaye Wade s`est rendu, ce dimanche 5 mai, à la grande mosquée en construction sur son initiative sur le site de l`ex terrain foyer. Photo: Souleymane Ndéné Ndiaye, ancien premier ministre du Sénégal




L’éclatement de la future université du Sine-Saloum à travers trois régions à savoir Kaolack, Fatick et Diourbel n’est rencontre pas l’assentiment l’ancien Premier ministre, par ailleurs ancien maire de Guinguinéo. Souleymane Ndéné Ndiaye estime que l’Université du Sine-Saloum n’a pas une bonne configuration et devrait être centralisée à Kaolack.

S’exprimant hier lundi 09 février à travers les ondes de la radio Rfm, le dernier Premier ministre sous l’ère Abdoulaye Wade relève que l’éclatement de cette espace de quête du savoir dans plusieurs régions n’est pas pertinent. Il souligne alors qu’une université, ce n’est pas des classes qui sont disséminées à travers des villes distantes les une des autres d’une centaine de kilométré. «Entre Toubacouta et Fatick il y’a plus de 100 km, entre Kaolack et Kafrine il y’a au moins 55 kilomètres, entre Toubacouta et Diourbel il y’a plus de 100 kilomètres, de même qu’entre Kafrine et Diourbel aussi avec plus de 100 kilomètres», indique-t-il.

Pour lui, «l’Etat devrait plutôt construire une université à Kaolack et permettre à cette dernière de polariser tous les étudiants qui viennent de Kafrine et de Diourbel car, dit-il, Kaolack est le centre du Sénégal». A en croire l’ancien Premier ministre du régime d’Abdoulaye Wade qui se prononçait sur les ondes de la Rfm, l’idée même que Kafrine doit abriter une seule portion d’université de Kaolack tout comme Toubacouta, Diourbel et Fatick risque de donner des résultats inattendus. Parce que, dit-il, «la transmission du savoir dans les conditions les meilleurs risque d’être faussée».

En ce qui concerne la réalisation de ce nouveau centre, le financement est bouclé et évalué à prés d’une soixantaine de milliards de F Cfa et la pause de la première pierre est prévue au courant de ce mois de février. Toutefois l’ancien premier ministre a rappelé que la construction de cette université était une initiative de l’ancien régime libéral.
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