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Procès de Karim et co-détenus, appel au dialogue de Me Wade: M23 contre tout compromis sur un détenu
Publié le vendredi 6 fevrier 2015  |  Sud Quotidien
La
© Autre presse par DR
La commission «Orientations et Stratégies» des jeunes du M23




Que ceux qui appellent au dialogue dans le seul but de libérer un détenu, en l’occurrence Karim Wade, se le tiennent pour dit. Le Mouvement des forces vives de la Nation (M23) s’opposera à tout « compromis » allant dans le sens de « libérer un détenu ». Pour le M23, la reddition des comptes est non négociable. Faisant ainsi allusion à l’appel au dialogue de l’ancien Président Wade.

Par ailleurs, Mamadou Mbodj et cie ont regretté l’attitude et les propos «vas-t-en guerre» de l’ancien chef de l’Etat, Abdoulaye Wade. Tout en réitérant leurs condamnations aux interdictions répétitives des manifestations par le pouvoir.


Le Mouvement des forces vives de la Nation (M23) dirigé par Mamadou Mbodj est monté au créneau hier, lors d’une conférence de presse, pour s’opposer à toute tentative d’immixtion du pouvoir exécutif dans les affaires judiciaires, notamment dans le dossier de Karim Wade et co-prévenus. Même si par ailleurs Mamadou Mbodj et cie admettent qu’il n’y a aucune juridiction parfaite au monde. Cependant, le coordonnateur du M 23 a averti «qu’il ne doit pas avoir de compromission pour aller vers la libération d’un détenu». Pour lui, il n’est aucunement question d’une compromission sur la reddition des comptes, une des demandes du peuple. Faisant ainsi allusion à cet appel au dialogue de Me Wade et de réponse du Président Macky Sall. Pour ce faire, le M23 a appelé à de grandes réformes pour une séparation distincte et effective des pouvoirs au Sénégal.

Dans la même foulée, et en rapport au climat social tendu, le mouvement invite les acteurs au «dialogue et consensus devenus des impératifs en ce qui concerne les lois contestées par les syndicats des universités et par les personnels des Daaras».

Par ailleurs, le M23 s’est prononcé sur la manifestation des libéraux, avec à leur tête Me Wade qui a forcé le barrage des policiers. «La Constitution ne confère pas à un citoyen le droit de forcer les barrages de la police et de menacer la vie des agents commis au maintien de l’ordre. L’image d’un ancien président de la République bravant l’interdiction préfectorale et manquant de peu d’écraser des policiers est aussi affligeante que dégradante pour notre démocratie», a asséné Mamadou Mbodji, coordinateur du Mouvement des forces vives de la Nation (M23).

Face aux journalistes hier, mercredi 4 février, M. Mbodji a regretté «les dérapages» d’Abdoulaye Wade, notés dans ses actes et discours, notamment «la récurrence des propos évoquant un coup d’Etat, appelant l’armée à intervenir dans le contentieux juridico-politique, invitant à envahir le palais».

Pour autant, le M23, par la voix de son coordinateur M. Mbodji a fustigé les interdictions répétitives des manifestations du président de la République et de son gouvernement. Dans le même sillage, il a réitéré son «attachement au maintien des droits acquis et exhorte le gouvernement à veiller au strict respect des dispositions constitutionnelles».
Rappelons par ailleurs que les jeunes du Mouvement du 23 juin, arrêtés dans le cadre du meurtre du policier à Colobane en 2012, vont être jugés ce jeudi 5 février devant la Cour d’assise de Dakar.
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