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Dialogue de sourd entre la Mairie de Dakar et les commerçants autour de la fermeture annoncée de certains marchés
Publié le samedi 9 novembre 2013   |  Agence de Presse Africaine


Fermeture
© Autre presse par DR
Fermeture des marchés HLM et TILENE : les commerçants dénoncent le manque de concertation


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Dakar (Sénégal) - La fermeture des marchés de Tilène et d’une partie de celui des HLM, annoncée par le maire de Dakar, Khalifa Sall, après l’incendie de Sandaga alors que le bâtiment presque centenaire avait été heureusement évacué quelques jours plus tôt, sur ordre du préfet de la capitale, a suscité une vague d’indignation et de protestation chez des marchands de la capitale sénégalaise désemparés et qui se plaignent des conditions de leur relogement.

Ces mesures d'anticipation prises par les autorités sénégalaises sont à l'origine de la levée de boucliers entre d'un côté la ville de Dakar et les commerçants et les marchands ambulants et, de l'autre côté, les autorités municipales et les mécaniciens installés sur le Champ de courses où doivent être relogés provisoirement les marchands de Sandaga, un marché construit en 1933.

L'Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal (UNACOIS-Jappo), dont le combat est aussi centré pour le recasement de ses membres déguerpis de Sandaga, est le premier à monter au créneau pour demander au conseil municipal de Dakar de renoncer à la décision de fermer le marché de Tilène et une partie de HLM.

«Nous demandons à Khalifa Sall de surseoir à sa décision de démolir les marchés de Tilène et des HLM-extension et d'engager une discussion avec les commerçants», a dit Ameth Fall Braya, le président de l'UNACOIS-Jappo, lors d'une conférence de presse tenue le 4 novembre à Dakar.

«Renvoyés» par les magistrats du site du lieu-dit Lat Dior, près du Palais de Justice de Dakar, pourtant initialement retenu par la ville de Dakar pour leur recasement après la fermeture de Sandaga, les commerçants refusent de rejoindre le Champ des courses qu'ils jugent excentré et difficile d'accès.

De leur côté, les mécaniciens installés sur ce lieu ont résisté comme ils ont pu avant de céder après une rencontre avec le préfet de Dakar qui leur a promis un partage du site avec les commerçants.

Pour justifier sa décision de fermer ces deux marchés qui font partie des sept de la capitale sénégalaise qui relèvent de la compétence de sa mairie, Khalifa Sall soutient : «Le marché des HLM-extension et celui de Tilène sont des bombes à retardement et nous allons être obligés de les fermer malgré leur importance».

Ces deux lieux de vente accueillent des centaines de vendeurs quotidiennement et des milliers d'acheteurs et de rabatteurs que des personnes de tous âges exerçant des petits métiers sont venus rejoindre.

Le maire de Dakar a ouvert un autre front en annonçant pour décembre, le déguerpissement des commerçants chinois et des ambulants installés sur le Boulevard du Centenaire qui abrite traditionnellement le défilé du 4 avril, la fête de l'indépendance du Sénégal.

TE/od/APA

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