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Le président du Sénégal veut durcir la loi contre les bateaux pirates
Publié le jeudi 16 janvier 2014   |  AFP




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KAYAR Le président sénégalais Macky Sall a affirmé jeudi vouloir durcir la législation du secteur de la pêche au Sénégal pour la rendre "beaucoup plus stricte à l’encontre des bateaux pirates" lors d’une visite à Kayar, une des principales zones de pêche du pays.

"Nous avons envisagé la révision du cadre juridique" actuellement en vigueur au Sénégal concernant la pêche, a déclaré le président Sall dans cette localité sur la côte, à environ 60 km au nord-est de Dakar, devant des milliers d’acteurs du secteur: pêcheurs artisanaux et industriels, mareyeurs notamment.

Kayar est le troisième port de pêche du Sénégal, après Mbour et Joal (sud-est de Dakar), autres villes côtières.

"J’ai demandé au ministre de la Pêche (Haïdar El-Ali) de me présenter d’ici à avril une nouvelle législation beaucoup plus stricte à l’encontre des bateaux pirates. (...) Cela entre dans le cadre du renforcement du dispositif de lutte contre la pêche illégale", a ajouté le président Macky Sall.

"La pêche traverse une crise sans précédent à cause de la surexploitation et des bateaux pirates. Des moyens importants sont en train d’être mobilisés pour renforcer l’équipement de la Marine" et "la surveillance" des eaux sénégalaises", a-t-il dit.

Il n’a cependant pas précisément évoqué le cas d’un navire russe de pêche industrielle, l’Oleg Naïdenov, arraisonné le 4 janvier par les forces sénégalaises.

Ce bateau est accusé par Dakar de pêche illégale et est placé sous séquestre avec son équipage dans une zone militaire au port de Dakar.

Le 4 janvier, le ministre Haïdar El-Ali avait déclaré vouloir saisir le navire russe arraisonné ainsi que sa cargaison, et réclamer une amende de 400 millions de FCFA (près de 610.000 euros) pour récidive.

Depuis lors, des discussions se déroulent entre la partie russe, qui dénonce la mise sous séquestre de son bateau et réfute les accusations sénégalaise, et la partie sénégalaise, qui estime être dans son droit et campe sur ses positions, selon des médias russes et sénégalais.

D’après les textes actuels au Sénégal, "la sanction maximum" pour pêche illégale dans les eaux sénégalaises, "c’est la saisie de l’engin de pêche, la saisie de la cargaison et une amende maximum de 200 millions de FCFA (près de 305.000 euros)", montant qui peut être doublé "en cas de récidive", avait alors expliqué le ministre.

Selon lui, une étude de l’agence américaine pour le développement international (USAID) "a établi que le Sénégal perd tous les ans 150 milliards de FCFA (près de 228,7 millions d’euros) du fait de ces bateaux" pirates, qui "pillent" les ressources du pays.
mrb-cs/jpc

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