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Saër Seck sur l’arraisonnement du navire Oleg Neydanov : ’’Ce genre d’opération est à continuer’’
Publié le jeudi 16 janvier 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


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Le Sénégal doit corser son dispositif législatif réprimant la pêche illégale et obtenir de la Guinée-Bissau la permission de poursuivre sur son territoire des navires pirates dont des bateaux russes qui opéraient sans autorisation depuis quelques mois dans les eaux sénégalaises, a indiqué le président du Groupement des armateurs et industriels de la pêche au Sénégal (GAIPES), Saër Seck.

"C'est l'ancien ministre (libéral), Khouraïchy Thiam, qui a ramené les navires soviétiques dans les eaux sénégalaises. Il disait, à l'époque (2010-2011), que le Sénégal n'a pas les moyens de surveiller ses eaux ou d'arraisonner ces navires et au lieu de les laisser venir piller nos eaux, il valait mieux leur donner des autorisations de pêche (…)", a-t-il rappelé, dans une interview parue dans l'édition de jeudi du quotidien privé Walfadjri.

"Quand le président Macky Sall est venu (au pouvoir en avril 2012), il a arrêté cette forfaiture. Mais, depuis, ces navires continuaient à venir de manière frauduleuse et clandestine pêcher dans les eaux territoriales sénégalaises. Il était donc temps que le Sénégal montre à ces pirates qu'on peut les arrêter", a dit Saër Seck.

"Et on l'a fait dans nos eaux, par ailleurs. On a photographié les quatre navires avec heure, date et position GPS. Les choses sont absolument incontestables", a indiqué M. Seck au sujet de l'arraisonnement du navire russe Oleg Neydanov, présenté comme un bateau multirécidiviste déjà arrêté pour la même infraction en mai 2012.

Selon le ministère sénégalais de tutelle, ce navire avait été pris en flagrant délit de pêche illicite avec trois autres en fuite. Suite à son refus d'obtempérer, l'équipage du bateau a été neutralisé par un commando armé de la marine sénégalaise, avant d'être conduit de force par la marine nationale au port de Dakar.

La Russie conteste toutefois cette version concernant les conditions d'arraisonnement de ce bateau qui encourrait une peine de quelque 400 millions de francs CFA, selon des informations de presse.

"Aujourd'hui, a commenté le président du GAIPES, le Sénégal est fondé à aller chercher ces bateaux basés à Bissau. Le Sénégal devrait, de la part d'un pays frère et qui a d'énormes relations avec lui, avoir la permission de les poursuivre jusque là-bas pour les arraisonner et les ramener au port de Dakar".

"Il faut que nous ayons une imagination pour les surprendre. Et c'est ce que le ministre (de la Pêche) Haydar El Ali a fait en allant incognito sur le site, le secret a été bien gardé, et le navire a été surpris en pleine pêche dans les eaux territoriales sénégalaises", a-t-il déclaré.

"Il faut bien sûr continuer ce genre d'opération tout en poursuivant l'équipement de notre armée. Mais, il faut surtout corser le dispositif répressif. Le bateau doit automatiquement être confisqué et le commandant mis en prison", a préconisé Saër Seck.

"Si on a un tel dispositif, je vous garantis que les navires qui vont pirater (dans) nos eaux vont y réfléchir deux à trois fois" avant de le faire, a ajouté le président du GAIPES.

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