Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aDakar.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Sénégal: l’ex-président Wade "prêt à donner sa vie" pour empêcher une condamnation de son fils
Publié le jeudi 5 fevrier 2015  |  AFP
Vaste
© aDakar.com par DF
Vaste mobilisation et un meeting réussi pour Abdoulaye Wade et le PDS
Dakar, le 21 Novembre 2014- Le Parti Démocratique Sénégalais et ses alliés ont réussi leur mobilisation à l`occasion du meeting organisé à la Place de l`Obélisque. Devant une foule compacte, Abdoulaye Wade, ancien président du Sénégal, s`est longuement exprimé.




Dakar, 4 fév 2015 (AFP) - L’ex-président sénégalais Abdoulaye Wade, s’exprimant devant des milliers de personnes lors d’un meeting de l’opposition à Dakar, s’est dit "prêt à donner" sa "vie" pour empêcher une condamnation de son fils et ancien ministre Karim Wade, jugé pour enrichissement illicite, a constaté l’AFP.
Ce meeting organisé Place de l’Obélisque, dans un quartier populaire de Dakar près du centre-ville, était autorisé. Plusieurs manifestations de l’opposition avaient été interdites et dispersées fin janvier, provoquant des heurts avec les forces de l’ordre.
Karim Wade, jugé depuis juillet 2014 pour enrichissement illicite présumé, "ne sera pas condamné parce que je ne permettrai pas à ce tribunal, ce machin, de (le) juger. Je suis prêt à donner ma vie" pour l’empêcher, a déclaré l’ex-président Wade devant plusieurs milliers de personnes, selon un journaliste de l’AFP.
"Celui qui ne se bat pas lorsqu’on arrête son fils est un lâche. (Le président) Macky Sall n’a qu’à prendre les dossiers de la CREI (la Cour spéciale qui juge Karim Wade, NDLR), les amener devant les tribunaux ordinaires, et que des ministres comme Karim soient jugés par la Haute cour de justice", une juridiction spéciale chargée de juger les responsables, a dit M. Wade, 88 ans, qui a dirigé le Sénégal de 2000 à 2012.
Il a récusé le président de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), "une juridiction d’exception" créée selon lui pour éliminer "des adversaires aux prochaines élections" présidentielles prévues en 2017, et "exigé" la libération des "otages".
"Tous ces gens n’ont rien fait", a-t-il martelé avant d’ajouter que les "interventions" de chefs d’État pour demander la libération de Karim Wade, probable candidat à la prochaine présidentielle, étaient "une chose normale".
M. Wade a récemment déclaré à la presse que les présidents de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara et du Congo, Denis Sassou Nguesso, étaient intervenus auprès de Macky Sall pour une libération de Karim Wade.
Outre Karim Wade, en détention préventive depuis avril 2013, plusieurs responsables du Parti démocratique sénégalais (PDS, ex-parti au pouvoir), dirigé par Abdoulaye Wade, et une dizaine de "complices" présumés de son fils, sont en prison ou jugés pour enrichissement illicite présumé.
Le meeting de mercredi était organisé par le Front patriotique pour la défense de la République (FPDR), une coalition de l’opposition dont la principale composante est le PDS.
La manifestation, encadrée par la police anti-émeutes, s’est déroulée sans
incident.
mrb/fal


Articles associés

 
Commentaires