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Le budget du Sénégal est ’faiblement soutenable’’, selon une étude de la DPEE
Publié le mardi 3 fevrier 2015  |  Agence de Presse Africaine
Atelier
© aDakar.com par DF
Atelier sur les finances publiques
Dakar, le 08 Septembre 2014- Un atelier qui porte sur le thème ‘’La mise aux normes internationales et régionales des statistiques de finances publiques’’, a réuni plusieurs experts financiers, des comptables, une dizaine de représentants de ministères de l’Economie et des Finances des pays de la sous région, des institutions spécialisées, entre autres acteurs. Photo: Birima Mangara, ministre de l`Economie et des Finances et du Plan, Chargé du Budget




Le budget du Sénégal est faiblement soutenable, a révélé une récente étude de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE) dont APA a obtenu copie.



L’étude d’une trentaine de pages et intitulée « La crédibilité budgétaire au Sénégal » a été réalisée par M. Youssoupha Diagne Chef de la division des études et politiques économiques de la DPEE est axée sur la période 1993-2013.

Dans la littérature économique, la notion de crédibilité budgétaire d’un pays renvoie à la réputation de ce dernier reflétée à travers la gestion de ses finances publiques. Elle s’obtient à l’issue du maintien d’un niveau faible du déficit public sur une période suffisamment longue. Cette réputation se construit souvent au détriment de l’activité économique

Selon M. Diagne, les tests empiriques proposés par les économistes Hamilton et Flavin (1986), Trehan et Walsh (1991) et Quintos (1995) sont appliqués aux données du Sénégal pour vérifier la soutenabilité budgétaire. Les résultats ont montré, selon lui, que le budget est faiblement soutenable au Sénégal.

« En effet, explique ce cadre de la DPEE, l’ajustement des dépenses publiques par les recettes budgétaires est partiel ». il ajoute qu’à partir de la relation de cointégration entre les deux variables, il apparaît qu’une augmentation de 1% des dépenses publiques s’accompagne de 0,56% de recettes budgétaires supplémentaires.

« Ce résultat est proche de celui obtenu par Quintos (1995) pour les Etats Unis sur la période 1950-1992 qui est de 0,6% et supérieur à l’ajustement estimé par l’INSEE (2004) sur les données de la France de 1978 à 2003 mesuré à 0,24% ».

Cependant, estime Youssoupha Diagne, l’analyse descriptive des lois de finances a révélé une faible discipline dans le processus de préparation et d’exécution des dépenses publiques se manifestant par des modifications répétitifs de la composition des dépenses en cours d’année.

« De telles pratiques ont pour effet de compromettre les objectifs de croissance et de réduction de la pauvreté et à terme entament la transparence budgétaire et fragilisent les institutions en charge de la préparation, de l’exécution et du contrôle du budget » prévient-il.


MS/of/APA
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