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Sud Quotidien N° 6522 du 31/1/2015

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Atteinte de l’émergence pour le Sénégal: Le FMI trace la voie à suivre
Publié le lundi 2 fevrier 2015   |  Sud Quotidien


Christine
© aDakar.com par A. Seck
Christine Lagarde reçue à la Primature
Dakar, le 30 Janvier 2015 - La Directrice générale du Fonds Monétaire International a été reçue à la Primature par le Premier ministre. Ils ont eu une séance de travail.


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En visite à Dakar depuis jeudi, la directrice générale du fonds monétaire internationale (Fmi), Christine Lagarde, a été reçue par les députés de la 12e législature à l’Assemblée nationale hier, vendredi 30 janvier. Face aux représentants du peule, la patronne du Fmi a tracé au Sénégal les chemins de l’émergence. Ainsi, invite-t-elle le Sénégal à redynamiser son économie en tirant les enseignements des expériences d’autres pays qui ont réussi à pérenniser leur décollage économique.

Face aux députés hier, vendredi 30 janvier, la directrice générale du Fonds monétaire international (Fmi), Christine Lagarde, qui est en visite de travail au Sénégal depuis jeudi, n’a pas manqué de montrer au Sénégal la voie à suivre pour atteindre l’émergence.

En effet, selon la patronne du Fmi, pour devenir un pays à revenu intermédiaire comme il aspire, le Sénégal devra s’employer à dynamiser son économie, à offrir plus d’opportunités aux petites et moyennes entreprises et à attirer l’investissement étranger.

Cet objectif demandera dit-elle plus d’efforts dans un environnement mondial incertain.
« Le Sénégal a accompli des progrès considérables sur le plan de la stabilité macroéconomique. Néanmoins, les retards observés dans la mise en œuvre des réformes ont abouti à une croissance moyenne de 3,4 % par an, un taux inférieur à celui nécessaire pour encourager le secteur privé, créer des emplois et garantir la postérité des générations futures. Je pense ici aux 45% de votre population qui ont moins de 14 ans et pour qui il est urgent d’agir », a-telle relevé.

REDYNAMISER SON ECONOMIE

Poursuivant, elle soutient que le Sénégal peut redynamiser son économie et contribuer à placer la région sur la voie d’une croissance solidaire qui permette une réduction de la pauvreté.

Pour cela, il estime qu’il faut mettre fin à ces résultats décevants de l’économie sénégalaise au cours des 30 dernières années, avec une croissance moyenne d’environ 3,5%.

Pour Mme Lagarde, le moment est venu pour le Sénégal d’accélérer sa croissance, d’atteindre les 5 ou 8% envisagés dans le plan Sénégal Emergent et enregistrés par les tigres asiatiques et les pays africains à croissance rapide. « Le moment est venu pour les lions rouges de rugir mais comment accélérer la croissance ? », s’interroge-t-elle.

TIRER LES ENSEIGNEMENTS D’AUTRES PAYS

Ainsi, invite-t-elle le Sénégal à tirer les enseignements de l’expérience d’autres pays qui ont réussi à pérenniser leur décollage économique.

« Le Sénégal a défini la voie à suivre. Le programme de développement annoncé par le gouvernement inclut bien tous les éléments majeurs qui ont permis aux autres pays de réussir ». Cependant, elle pense que le Sénégal a trébuché sur ces obstacles par le passé. Par ailleurs , elle indique que le Sénégal peut tirer les enseignements de l’expérience d’autres pays qui ont « traduit leur intention en actions concrètes avec succès »,suggère-t-elle..

Et de préciser ; « je mentionne trois enseignements essentiels qu’il convient de prendre en considération. Premièrement mettre l’accent sur une gestion budgétaire macroéconomique. Deuxièmement accroître les exportations en s’ouvrant à l’investissement direct étranger et troisièmement renforcer les institutions et développer le capital humain »

Soulignant que tous les ingrédients essentiels au succès sont en place, la directrice générale du Fmi trouve que le gouvernement dispose d’un solide programme de développement et il existe un consensus parmi les parties prenantes sur la nécessité d’opérer des réformes.

« La communauté internationale partage la vision des autorités et a déjà promis un financement de plus de 7 Milliards de dollars. Mais il faut opérer une masse critique de réformes pour rompre résolument avec le passé et accélérer la croissance. Le temps est compté, il est urgent de répondre aux aspirations des populations, à savoir des emplois gratifiants, un niveau de vie amélioré et de meilleurs débouchés »,a-t-elle laissé entendre.

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