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Sud Quotidien N° 6215 du 16/1/2014

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Macky Sall sur la délinquance économique et financière: « Aucun écart ne sera toléré »
Publié le jeudi 16 janvier 2014   |  Sud Quotidien


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Le chef de l’Etat, Macky Sall est déterminé à aller jusqu’au bout dans la lutte contre la délinquance économique et financière conformément à l’exigence du peuple sénégalais, tout en n’excluant pas la médiation pénale dans la traque des biens dits mal acquis. Macky Sall qui a réaffirmé l’exigence d’une gouvernance « sobre et vertueuse » a invité ses collaborateurs et les agents de l’Etat à observer «un comportement irréprochable» dans la gestion des fonds publics.

Macky Sall, président du Conseil supérieur de la magistrature, présidant hier, mercredi 15 janvier 2014, l’audience solennelle de rentrée des cours et tribunaux, pour l’année judiciaire 2013-2014, à la Cour Suprême, a réaffirmé sa « détermination » à combattre la délinquance économique et financière au Sénégal. Car, «La lutte contre le fléau de la corruption et son corollaire, l’enrichissement illicite, la lutte contre le blanchiment de l’argent sale, contre le financement du terrorisme, en somme contre la délinquance économique et financière, est une exigence du peuple sénégalais».

C’est pourquoi, les collaborateurs de Macky Sall et tous ceux qui gèrent actuellement des deniers publics doivent se comporter en modèles. «J’attends de mes collaborateurs et plus généralement de tous ceux qui participent à la gestion des ressources publiques, un comportement irréprochable et à la hauteur des aspirations et attentes des Sénégalais», a mis en garde le président de la République, lors de la rencontre dont le thème est relatif au «Le traitement judiciaire de la délinquance économique et financière».

Répondant à une interpellation du bâtonnier de l’Ordre des avocats du Sénégal, Me Ameth Bâ, Macky Sall a promis qu’«aucun effort ne sera ménagé dans ce combat pour l’éthique et la bonne gouvernance et qu’aucun écart ne sera toléré. Notre volonté politique à cet égard est sans faille». Et de rappeler que de nos jours, «la justice de notre pays est saisie de poursuites pour détournement de deniers publics, escroquerie portant sur les deniers publics, enrichissement illicite, blanchiment d’argent, etc.».

Cependant, le chef de l’Etat trouve « normal » les nombreux commentaires et complaintes enregistrés notamment de la part des personnes visées par les actions en justice. «Quoi de plus normal dans un Etat de droit. (…), les questions juridiques sont par essence sujettes à controverse. Au surplus, l’un des charmes du Droit est l’existence de grandes controverses sur le sens des règles et la mise en branle des procédures. En droit, la controverse existe toujours; il en sera ainsi par nature même, tant qu’il y aura des juristes. La raison juridique est une raison dialectique marquée par la relativité des points de vue, mais le plus important à retenir est que le dernier mot revient au pouvoir judiciaire», a-t-il dit.

Convaincu que la justice va «observer de façon stricte et sans faiblesse, les règles de procédure et de droit pénal qui gouvernent la matière», Macky Sall a insisté sur «la nécessité de concilier la rigueur de l’instruction et le respect des droits des personnes poursuivies, notamment la présomption d’innocence et le droit à un procès équitable». Seulement, la difficulté notée dans les investigations et la poursuite des infractions économiques et financières n’est pas pour faciliter les choses. Suffisant pour que le président de la République invite à envisager «des dispositifs spécialisés concernant les phases d’enquête et d’instruction menées par la police et/ou le Ministère public, en collaboration avec des experts de tous ordres (Douane, Impôts et domaines, comptables, banque et finances), vu le talent déployé par les délinquants financiers pour dissimuler leurs faits».

Mieux, «il est également évident que la prise en charge judiciaire de ces nouveaux types de contrevenants à l’ordre public économique requiert la mise en place, à l’image des tribunaux du travail, de juridictions ou de sections spécialisées avec un personnel magistrat hautement qualifié dans le domaine», a indiqué le président Macky Sall.

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