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Des ONG militent pour "la fin de la terreur" en Gambie
Publié le samedi 31 janvier 2015   |  Agence de Presse Sénégalaise


Les
© aDakar.com par MC
Les Sénégalais aux urnes pour élire leurs conseillers municipaux et départementaux
Dakar, le 29 juin2014- Le Sénégal élit les conseillers municipaux et départementaux de ses différentes collectivités. Plusieurs personnalités ont accompli ce matin leur devoir citoyen. Photo: Aboubacry Mbodj, Secrétaire général de la Raddho, supervise les élections


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Des ONG et organisations de la Société civile, dont plusieurs sénégalaises, ont appelé, vendredi à Dakar, la communauté internationale à agir pour mettre fin à "la terreur politique'' en Gambie, s'alarmant de ''la violence prolongée'' exercée par le régime gambien contre la population de ce pays enclavée dans le Sénégal.

Ces organisations, parmi lesquels Article 19, le Conseil pour les organisations non gouvernementales d'appui au développement (CONGAD) et la Rencontre africaine pour la défense des droits de l'Homme (RADDHO), ont dénoncé, lors d'une conférence de presse, "la situation de terreur" prévalant actuellement en Gambie.

Depuis l'arrivée de Yakhya Jammeh au pouvoir en 1994, le régime gambien se caractérise par "l'autoritarisme et les violations constantes et graves des droits humains", ont fait valoir les mêmes organisations, dont l'Organisation nationale des droits de l'Homme et le mouvement Y'en a marre.

"Nous alertons une nouvelle fois la communauté internationale de façon globale, en particulier la sous-région, sur ce qui se passe actuellement en Gambie (..)", a avancé Me Assane Dioma Ndiaye, président de la Ligue sénégalaise des droits de l'Homme (LSDH), en dénonçant "les exactions commises par le gouvernement gambien".

Les organisations concernées ont annoncé avoir adressé une déclaration conjointe à des leaders et responsables d'institutions africaines ou sous-régionales, dont John Dramani Mahama, président en exercice de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), pour réclamer un plus grand respect des droits de l'Homme en Gambie.

Cette déclaration conjointe a été également envoyée à Kayitesi Z. Sylvia, présidente de la Cour africaine des droits de l'homme, et Nkosazama Dlamini-Zuma, présidente de la Commission de l'Union africaine (UA), selon ces leaders d'ONG et d'organisations de la Société civile africaine

Ils font valoir que les violations des droits de l'Homme sont "récurrentes" et "aggravées" après la précédente tentative avortée de coup d'Etat en Gambie, qui s’est soldé fin décembre dernier par l'exécution et l'arrestation d'une trentaine personnes, dont 7 femmes, toutes présentées comme de "potentiels complices ou co-auteurs'' de ce coup d'Etat.

Aussi disent-ils exiger la fin "des arrestations arbitraires et des exécutions extrajudiciaires", en demandant "que toute personne arrêtée soit présentée à un juge".

Ces organisations ont par ailleurs prôné la mise en place d'un "pôle judiciaire" composé d'avocats pour une éventuelle assistance judiciaire à ces personnes.



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