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Enquête Plus N° 1085 du 29/1/2015

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Affaire Karim Wade: La défense menace de traduire la RTS devant le CNRA
Publié le vendredi 30 janvier 2015   |  Enquête Plus


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© aDakar.com par DF
Le procès de Karim Wade s`est ouvert à Dakar
Dakar, le 31 Juillet 2014 -Karim Wade, le fils de l`ex- président de la république du Sénégal, a fait face aux juges de la Cour de Répression de l`Enrichissement Illicite (CREI). Ancien ministre durant le règne de son père, Karim Wade est accusé de s`être enrichi de façon illicite.


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La colère des avocats de Karim Wade et de ses présumés complices montent. En plus du parquet spécial et du président de la Cour de l’enrichissement illicite (CER), les conseils des prévenus en veulent également aux médias d’Etat. La Radiodiffusion télévision sénégalaise (RTS) en particulier est dans leur collimateur. Puisqu’ils menacent de la traduire devant le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA).

A travers une lettre adressée au directeur général de la RTS, les robes noires interpellent Racine Talla sur l’absence d’équilibre concernant le traitement de l’affaire Karim Wade. La défense accuse la RTS de faire la part belle à ses confrères de la partie civile dont plusieurs ont été invités à la télévision publique. « Les moyens de l’audiovisuel d’Etat sont exclusivement mis à leur disposition.

Plusieurs ont été invités sur le plateau de la RTS pour raconter des contrevérités », fustigent les conseils des prévenus. Ils se désolent du fait qu’ils n’aient pas été invités sur les antennes de la RTS pour s’exprimer sur la question. C’est pourquoi dans leur correspondance, ils dénoncent « une violation flagrante des obligations d’impartialité, d’objectivité et d’honnêteté de l’information auxquelles tout service audiovisuel public est soumis dans un pays démocratique qui se veut respectueux de l’Etat de droit ».

Jugeant la situation « choquante », la défense a donné un ultimatum au Dg de la RTS. Elle fait savoir que s’il n’y a pas de suite à sa demande, dans un délai de 24 heures (la lettre est datée du 26 janvier 2014), tous les moyens seront utilisés pour attirer l’attention de l’opinion publique sénégalaise et internationale sur « la gravité des manquements de la RTS et son accaparement par le régime en place ».


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