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Sommet sur l’enseignement supérieur : un cadre pour des "questions-clés" (ministre)
Publié le vendredi 30 janvier 2015   |  Agence de Presse Sénégalaise


Mary
© aDakar.com par DF
Mary Teuw Niane pour une discrimination positive en faveur des femmes universitaires
Dakar, le 13 Novembre 2014- Le ministre de l`Enseignement supérieur et de la Recherche, Mary Teuw Niane, a plaidé, jeudi à Dakar, pour une "discrimination positive" en faveur enseignantes-chercheuses et étudiantes, en vue de les aider à faire avancer leur carrière académique.


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Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Mary Teuw Niane, a indiqué, jeudi à Dakar, que le Sommet sur l’enseignement supérieur en Afrique va permettre d'évoquer des ‘’questions clés’’, permettant à l’Afrique d’aller au-delà de son ‘’héritage colonial d’enseignement supérieur’’, pour ‘’un enseignement supérieur modèle’’.

Cette rencontre organisée à l’initiative de TrustAfrica, une fondation panafricaine basée à Dakar, est prévue du 10 au 12 mars prochain.

‘’Ce sommet est important, parce qu’il va permettre de se reposer les questions-clés qui vont nous permettre de passer de notre héritage colonial d’enseignement supérieur à un enseignement supérieur modèle qui est celui qui répond aux besoins économiques’’, a-t-il dit.

Mary Teuw Niane s’exprimait ainsi lors d’une conférence de presse organisée en prélude au prochain Sommet de l’enseignement supérieur en Afrique.

‘’Revitalisation de l’enseignement supérieur pour le développement de l’Afrique’’ est le thème de ce sommet continental à l’initiative de TrustAfrica, une fondation panafricaine basée à Dakar.

Mary Teuw Niane affirme que l’enseignement supérieur africain doit donner des réponses à un certain nombre de ‘’questions clés’’. L’une de ces questions est de savoir ‘’si l’enseignement doit répondre aux besoins économiques, ou s’il doit fonctionner pour lui-même ?’’.

M. Niane a aussi cité d’autres défis, tels que ‘’les flux massifs de bacheliers, la lancinante question des infrastructures d’accueil, les récurrentes crises liées au financement de nos universités’’, et surtout, ‘’l’inadéquation de la formation par rapport aux besoins du marché de travail’’.

Pour lui, ‘’les réponses anciennes’’ à ces questions clés ‘’ne sont plus valables aujourd’hui’’.

Mary Teuw a par ailleurs prôné un ‘’renouveau’’ du système de l’enseignement supérieur qui, a-t-il dit, doit être l’objet d’une ‘’réflexion d’ensemble’’, au cours de ce sommet.

‘’Le sommet devra permettre de partager les expériences et pratiques vécues en Afrique et à travers le monde pour un renouveau de notre système d’enseignement supérieur et de recherche’’, a-t-il soutenu.

Pour sa part, la présidente du Conseil d’administration de TrusAfrica, Aicha Bah Diallo, a évoqué l’avenir de l’enseignement supérieur en Afrique en termes de ‘’challenge’’ et de ‘’défis’’. Ces défis seront relevés à travers l’atteinte ‘’d’objectifs mesurables’’ part ‘’tous les pays africains’’.

‘’Les pays africains vont travailler ensemble’’ lors de ce sommet et les résultats de ‘’ces travaux feront l’objet de suivi et d’évaluation’’, a-t-elle dit.

Elle souligne que l’organisation de cette rencontre s’explique par le fait que l’enseignement supérieur ‘’(…) est un vecteur de production du savoir et est, par conséquent, au cœur du développement de nos pays, dans tous les domaines’’.

Le sommet de l’enseignement supérieur pour le développement de l’Afrique vise à créer une plate-forme continentale multipartite pour identifier des stratégies visant à transformer le secteur de l’enseignement supérieur en Afrique. Selon ses organisateurs, il se terminera par l’adoption d’une déclaration’’.

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