Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Senegal    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Santé
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Santé

Le paludisme a reculé à Djidah-Thiaroye Kao (ICP)
Publié le jeudi 29 janvier 2015   |  Agence de Presse Sénégalaise




 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

La prévalence du paludisme a considérablement diminué dans la commune de Djidah-Thiaroye Kao, grâce aux différentes stratégies de lutte contre maladie, notamment le travail des relais communautaire et l’utilisation des moustiquaires, a-t-on appris mercredi.

La révélation a été faite par Adiouma Marone, infirmier-chef de poste (ICP) du dispensaire de cette localité de la banlieue de Dakar.

‘’Actuellement, le paludisme a beaucoup diminué, mais il y a deux, trois mois, il y avait beaucoup de cas de paludisme. La maladie était là, mais avec les différentes stratégies, grâce aux relais qui font un travail remarquable, plus l’utilisation des moustiquaires, tout ça a vraiment favorisé une baisse sensible du paludisme’’, a-t-il expliqué.

M. Marone s’exprimait lors d’une visite de terrain de l’Association des journalistes en santé, population et développement (AJSPD), qui, dans le cadre d’un partenariat avec le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), s'est rendue dans le district sanitaire de Pikine.

La visite doit permettre aux journalistes spécialisés en santé d’avoir un aperçu de la situation du paludisme dans le district de Pikine, de vérifier l’état d’avancement des différentes stratégies mises en œuvre par les autorités, particulièrement dans le domaine de la Couverture universelle en moustiquaires imprégnées.

Selon l’ICP du dispensaire de Deggo, le bassin de rétention d’eau de Djidah-Thiaroye Kao, les maisons abandonnées suite aux dernières inondations et le manque d’assainissement de la localité sont les principaux lieux de reproduction des moustiques dans la zone.

‘’La proximité avec le bassin de rétention, l’assainissement qui reste un problème et les maisons abandonnées font que le moustique arrive à vivre et se reproduire ici et crée beaucoup de dommage aux populations’’, a-t-il expliqué.

M. Marone a en outre assuré que la lutte contre le paludisme continue en termes surtout de sensibilisation. Mais selon lui, ‘’il faut aussi penser à raser les maisons abandonnées (suite aux dernières inondations) qui constituent un véritable lieu de refuge et de reproduction des moustiques’’.

La visite de terrain a permis aux journalistes spécialisés en santé, population et développement de rencontrer les différents acteurs (personnel technique, communautaire) et les populations les plus exposées, pour mesurer leur niveau d’implication dans la lutte contre le paludisme.

 Commentaires