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Sud Quotidien N° 6214 du 15/1/2014

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Al Amine suggère la création d’un musée national islamique
Publié le mercredi 15 janvier 2014   |  Sud Quotidien


Serigne
© Autre presse par DR
Serigne Abdoul Aziz Sy "Al Amine"


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Afin de revivifier le modèle d'éducation religieuse, le porte-parole du Khalife général des Tidjanes a émis l'idée de la création d'un musée national islamique. Une institution qui conservera les œuvres traduites de nos chefs religieux pour permettre à la jeunesse de s'en imprégner et de retourner à leur modèle d'éducation religieuse. Serigne Abdoul Aziz Sy s'exprimait à l'occasion de la cérémonie officielle de la 112ème édition de la célébration du Mawlid ou naissance du Prophète Mohammed (PSL).

Dans son discours prononcé à la l’occasion de la cérémonie  officielle, le porte-parole  de la famille a proposé la création  d’un musée national islamique.  Ce musée aura pour objectif  de conserver le patrimoine religieux du Sénégal de même que l’histoire des marabouts. D’emblée,  Serigne Abdoul Aziz Al Amine  propose la traduction  de leurs écrits dans les langues étrangères, notamment  en anglais et en français, pour permettre à la jeunesse qui doit perpétuer cet héritage de se l’approprier. Aussi a-t-il proposé d’adopter une démarche qui se base sur des recherches approfondies sur les méthodes d’éducation utilisées par les anciens marabouts pour formater leurs contemporains et disciples, sans avoir  recours au glaive ou aux armes. 

Une méthode d’éducation qui, contrairement à ce que l’on pourrait penser, «était ouverte sur tous les domaines de la vie, de l’économie à la science en passant par les activités productives», a dit le porte-parole du khalife général des Tidianes. Il s’agit surtout pour le guide de revenir au modèle  d’éducation religieuse des anciens, laquelle est différente de l’éducation traditionnelle.

Et  en conséquence, le marabout invite la jeunesse à faire l’effort  nécessaire pour se forger un savoir, adorer le travail et surtout, avoir un comportement irréprochable. A l’en croire,  ces éléments que sont le savoir, le travail et les comportements de valeur constituent les piliers de toutes les voies soufi. C’est pourquoi, il invite le gouvernement  et toutes les autres organisations à soutenir cette initiative.

En outre, le marabout a appelé  les parents d’élèves, les étudiants, les syndicats et tous les acteurs de la société civile pour initier un dialogue dans l’intérêt supérieur du pays.

Par ailleurs  le porte-parole de la famille  Sy a exprimé  la satisfaction  de voir «le gouvernement tenir tous les engagements qu’il avait pris», avant de l’inviter à tout faire  pour terminer les travaux initiés et réaliser les chantiers annoncés dans les plus brefs délais.

Annoncé chez Abdoul Aziz Sy Almin, Serigne Moustapha envoie sa sœur
La visite de Serigne Moustapha Sy, leader des Moustarchidines, à Serigne Abdoul Aziz Sy, Al Amin, n’a finalement pas eu lieu. En l’absence de ce dernier, c’est une fille du Khalife, Cheikh Tidiane Sy, qui est venue apporter les salutations de son père au porte-parole de la famille Sy. A signaler que des fidèles ont attendu des heures au domicile de Serigne Abdou Aziz, une attente qui a été vaine.

Les dayiras, la spécificité de Tivaouane
Les dayiras sont devenus par la force des choses la spécificité de la cité d’El Hadji Malick Sy en temps de Gamou. Venus de tous les coins du pays, certaines associations prennent d’assaut les domiciles des marabouts, d’autres installent des tentes dans des espaces inoccupés, histoire de se loger pour quelques jours.
Le Dayira s’est développé dans la Tidjiana sous « le Khalifa » de Serigne Babacar Sy. Le premier khalife de Maodo avait invité les disciples à se réunir en « Dayira » pour raffermir les liens entre eux. Pour ces derniers, le Gamou est l’achèvement d’un long processus de préparation. En effet, après une édition, ces associations commencent à préparer la prochaine.

Le Coskas, les soldats de la Tidjania
Hormis, les forces de l’ordre, des hommes tout de vert vêtus, sont visibles sur tous les grands axes de la cité religieuse. Ces « soldats » de la famille Sy, assurent la sécurité.
Le Coscas, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est un regroupement de jeunes bénévoles qui s’activent pour la bonne tenue du Maouloud. Cette année, l’intégration de la gent féminine dans le mouvement est plus perceptible. En incitant les pèlerines à se voiler ou à adopter un comportement plus décent, elles participent de leurs manières à la célébration du Maouloud.
Le Coskas est mis sur pied en 1986, période à laquelle le gouvernement d’Abdou Diouf était incapable de satisfaire la demande du Khalife de l’époque, Abdoul Aziz Sy Dabakh.

Le Gamou des enfants
Parmi ceux qui viennent se recueillir à Tivaoune, il faut aussi compter les enfants. En groupes, ou accompagnés de parents, ils se faufilent dans la marée humaine, avec beaucoup de prudence, au risque de se perdre.

Seules les montagnes ne se rencontrent pas
Les deux grands serignes de la collectivité Lébou se sont rencontrés ce lundi à Tivaouane à l’occasion de la cérémonie officielle du Gamou. Abdoulaye Makhtar Diop et Pape Diagne ont partagé le présidium pendant des heures.

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