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Enquête Plus N° 776 du 15/1/2014

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Madagascar : vers la fin de la grève étudiante à Majunga
Publié le mercredi 15 janvier 2014   |  Enquête Plus


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© Autre presse par DR
Des étudiants sénégalais affrontent les forces de l`ordre


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A Mahajanga, dans le nord-ouest de Madagascar, les autorités gouvernementales ont répondu favorablement aux principales revendications des étudiants grévistes. Cela devrait mettre fin à la tension qui régnait depuis le mois d’octobre à l’université et qui avait conduit, vendredi dernier, à la mort d’un jeune lors d’affrontements avec les forces de l’ordre. Les étudiants qui manifestaient sur le campus avaient refusé de se disperser et s’étaient mis à lancer des pierres. Les forces de l’ordre avaient répliqué en tirant à balles réelles. Une délégation de trois ministres s’est rendue sur place, les 11 et 12 janvier, et a finalement cédé face aux principales exigences des étudiants.



La suspension du président de l’université de Mahajanga, c’était le principal vœu des étudiants grévistes et il a été exaucé. Le ministre de l’Enseignement supérieur et les membres de sa délégation l’ont annoncé dans un communiqué publié dans la soirée. Le prochain Conseil des ministres devra officialiser cette décision.

Les étudiants grévistes reprochaient au président de l’université, Antoine Rabesa Zafera, de ne les avoir pas écoutés depuis le début du mouvement au mois d’octobre. Ils réclamaient alors une meilleure répartition des logements en cité universitaire.

La délégation ministérielle a également annoncé la libération de tous les étudiants arrêtés vendredi. Quant aux 14 étudiants renvoyés de l’université, ils seront réintégrés. C’est leur renvoi qui avait provoqué la colère vendredi sur le campus.

Les meneurs du mouvement se sont dits satisfaits, dimanche soir, à l’annonce de ces décisions. Ils se défendent de toute manipulation politique malgré les soupçons de certains responsables de forces de l’ordre notamment. Le président de l’université était candidat aux législatives. Par ailleurs, les cours sont suspendus pendant un mois. « Le temps de calmer les esprits », explique un membre de la délégation ministérielle.

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