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Sud Quotidien N° 6519 du 27/1/2015

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Contre sa promulgation: Le SAES entend incinérer la loi cadre dans les universités publiques
Publié le mercredi 28 janvier 2015   |  Sud Quotidien


Ucad:
© aDakar.com par MBN
Ucad: Le SAES et les étudiants ont participé à une procession silencieuse à la mémoire de Bassirou Faye
Dakar, le 21 Août 2014- Une semaine après la mort de l`étudiant Bassirou Faye à l`université Cheikh Anta Diop de Dakar, le Syndicat Autonome de l`Enseignement Supérieur (SAES) a organisé une procession silencieuse à la mémoire du défunt étudiant. Ce Rassemblement a été l`occasion pour étudiants professeurs et syndicalistes de plaider pour une Université sans violence.


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Le syndicat autonome de l’Enseignement supérieur (Saes) est toujours en ordre de bataille pour montrer sa totale désapprobation de la loi cadre relative à la gouvernance universitaire. Appelant ses militants à observer un débrayage demain mercredi, les camarades de Seydi Ababacar Ndiaye, secrétaire général du Saes, entend initier une cérémonie d’incinération de la loi cadre dans les 5 universités du Sénégal, le 02 février.

Le syndicat autonome de l’Enseignement supérieur (Saes) a rendu public un communiqué à la suite du séminaire de réflexion sur la loi cadre des universités et la loi d’orientation de l’enseignement supérieur tenu les samedi 24 et dimanche 25 janvier 2015 à Saly Portudal. Relevant continuer la lutte, le Saes appelle « ses militants à observer un débrayage le mercredi 28 janvier 2015 à partir de 9 heures ». Cet arrêt des cours s’inscrit dans le cadre du plan d’actions de protestations contre la loi n°18/2014 relative à la gouvernance des universités publiques du Sénégal.

«Nous allons mettre les bouchés doubles pour montrer que la loi est inacceptable. Nous avons déposé un préavis de grèves qui expire le 16 février pour demander la non promulgation de la loi et sa relecture. Si rien n’est fait, nous allons continuer la lutte », a estimé le chargé des revendications du bureau national du Saes. C’est d’ailleurs dans cette perspective de lutte que les camarades de Seydi Ababacar Ndiaye, secrétaire général du Saes, veulent initier une « cérémonie d’incinération de la loi cadre dans les 5 universités du Sénégal : (Université Cheikh Anta Diop de DAKAR, l’Université de THIÈS, Université Alioune Diop de Bambey, l’université Gaston Berger de Saint Louis et l’université Assane Seck de Ziguinchor ».

En attendant, c’est à un dialogue de sourds auquel les parties prenantes se livrent depuis l’application des réformes universitaires sur les questions relatives à la loi cadre et la mise en œuvre du protocole d’accords et des recommandations de la Concertation nationale sur l’avenir de l’Enseignement supérieur. Le Saes campe sur sa position en exigeant le retrait de la loi et dénonçant la mauvaise situation financière des universitaires, notamment le non-paiement des salaires du mois de décembre.

Pendant que le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche appelle les syndicats d’enseignants à la retenue et au dialogue, tout en invitant à la reprise et à la finalisation des négociations interrompues depuis l’événement tragique du 14 août 2014. La rencontre entre les syndicats d’enseignants et le Premier ministre et les membres du gouvernement, notamment les ministères en charge du Travail, de la Fonction publique, du Budget et le ministre de tutelle n’a pour autant rien réglé sur la situation.

« En ce qui concerne le protocole, on n’attend que la mise en œuvre, notamment le comité de suivi des recommandations de la Cnaes. Nous sommes en train de travailler avec le gouvernement par rapport à sa mise en place qui entrave en rien nos positions sur la loi », a relevé Moustpha Sall. Et de poursuivre : Nous allons brûler dans tous les campus à la même heure des exemplaires de cette loi pour montrer qu’elle ne peut pas passer dans les universités ».

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