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ISEP de Bignona : démarrage prévu des procédures en juin (ministre)
Publié le mercredi 28 janvier 2015   |  Agence de Presse Sénégalaise


Mary
© aDakar.com par DF
Mary Teuw Niane pour une discrimination positive en faveur des femmes universitaires
Dakar, le 13 Novembre 2014- Le ministre de l`Enseignement supérieur et de la Recherche, Mary Teuw Niane, a plaidé, jeudi à Dakar, pour une "discrimination positive" en faveur enseignantes-chercheuses et étudiantes, en vue de les aider à faire avancer leur carrière académique.


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Les procédures de passation des marchés nécessaires au démarrage des travaux de l'Institut supérieur d'enseignement professionnel (ISEP) de Bignona (sud) devraient démarrer à partir de juin prochain, a appris le correspondant de l'APS, mardi.

A l'issue d'une visite du site réservé à cet établissement, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Mary Teuw Niane, a fait part de la volonté de ses services d'enclencher "à partir du mois de juin prochain", les procédures de marchés pour permettre le démarrage des travaux'' de l'ISEP de Bignona.

D'une superficie de 50 hectares, cet Institut va offrir aux bacheliers une formation de deux ans dans des filières telles que l'agriculture, la transformation agro-alimentaire, l'hôtellerie, le tourisme, l'artisanat.

Financé par l'Agence française de développement (AFD), à hauteur de 5 milliards francs CFA, l'établissement est appelé à constituer "un des maillons de l'enseignement supérieur" du Sénégal, selon Mary Teuw Niane.

Il a assuré les populations locales seront prioritaires dans le choix de la main-d'œuvre locale nécessaire pour les travaux de construction de l'ISEP de Bignona et plus tard pour son fonctionnement.

Le maire de la commune de Niamone, Léopold Yankhoba Coly, a lui assuré le ministre de l'implication des habitants de la zone dans la mise en œuvre de ce projet auquel ils "adhèrent parfaitement".

"C'est la raison pour laquelle", les populations "ont décidé de mettre à la disposition de l'Etat 50 hectares pour l'intérêt supérieur de la nation", a ajouté l'élu local.

A l'en croire, les populations craignent malgré tout "d'être laissées en rade quand le projet va démarrer". Aussi le maire de la commune de Niamone a-t-il insisté pour que les intérêts des locaux soient toujoursb pris en compte par autorités étatiques.

Selon lui, ces populations ''ont donné gratuitement leurs terres, elles n'attendent rien d'autre que la générosité de l'Etat".

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