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Le Soleil N° 13037 du 8/11/2013

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Orientation des bacheliers en arabe : Le Comité de veille pour la création d’une commission ad hoc
Publié le samedi 9 novembre 2013   |  Le Soleil




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Le Comité de veille sur l’enseignement arabo-islamique a rencontré, avant-hier, la presse pour faire le bilan de l’organisation du baccalauréat arabe. Il a saisi cette occasion pour demander la création d’une commission ad hoc pour l’orientation des 467 bacheliers.

L’organisation du baccalauréat arabe a fait l’objet d’une évaluation, avant-hier, de la part du Comité de veille sur l’enseignement arabo-islamique. Selon les responsables de cette structure, malgré certaines contraintes majeures liées notamment au manque de supports didactiques accompagnant le programme, aux conditions d’évaluation nouvelles pour les élèves et au doute sur la faisabilité de cet examen en 2013, le taux de réussite de 21,7% (467 admis) réalisé avec 56 mentions réconforte à juste titre tous les adeptes de cet enseignement. Dans ce sens, Babacar Dieng et ses camarades réitèrent leur engagement à œuvrer davantage pour l’amélioration du programme secondaire d’une part et d’autre part, à accompagner l’Etat dans l’orientation des bacheliers. C’est pourquoi ils demandent au gouvernement de créer une commission ad hoc pour l’orientation des 467 bacheliers. Ils souhaitent également le renforcement des capacités des enseignants du secteur et l’implication de leur structure dans les travaux du Comité de pilotage sur les Assises nationales de l’éducation. Pour les responsables du Comité de veille, le résultat (21,7%) est important et intéressant car c’était une première édition. « Le résultat est intéressant pour nous car à un moment donné, nous pensions qu’il n’y aura pas d’examen. Je vous informe qu’un pays de la sous-région qui a organisé le baccalauréat arabe n’a eu que 13% », soutient Khadim Lô, le porte-parole du comité. « Le programme est sorti tardivement et le décret d’organisation de l’examen a été signé en juillet. Ce qui nous intéressait, c’était l’organisation de l’examen. Pour nous, le résultat n’est pas catastrophique », ajoute un autre membre de la structure. Pour l’orientation des bacheliers dans les universités sénégalaises, les camarades de Babacar Dieng soutiennent que cela ne devrait pas poser problème car certains d’entre eux ont un bon niveau en Français.

Aliou KANDE

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