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Le Maouloud 2014 ravit la vedette aux autres sujets à la Une de la presse sénégalaise
Publié le lundi 13 janvier 2014   |  Agence de Presse Africaine




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Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA se focalisent sur le Maouloud (Gamou) 2014 et font revivre l’ambiance à Tivaouane et à Médina Baye, deux principaux foyers religieux affiliés à la Tidianiya où l’évènement connaît plus d’ardeur au Sénégal.

«Tivaouane à l'heure du Gamou», titre Sud Quotidien, rappelant que cet évènement celébre la naissance du prophète Mohamed (PSL). Ce journal explique qu'à quelques heures du Maouloud, la capitale de la Tidianiya «change de décor avec une ruée vers les mausolées».

«La ville s'est transformée en Sandaga bis (célèbre marché de Dakar). Les opérateurs de téléphonie font aussi leur Gamou», dit Sud.

Revenant sur l'évènement à Tivaouane, Walfadjri informe que le porte-parole de la famille Sy, Abdoul Aziz Sy Junior a plaidé pour la clémence du régime dans la traque des biens mal acquis, mais que le chef de l'Etat Macky Sall «fait la sourde oreille».

«Le président rejette la requête de pardon de Al Amine», renchérit Direct-Info. Le Populaire relaie ces propos du Président Sall qui était e visite à Tivaouane samedi dernier, où il a dit que «nous devons opérer des ruptures, cela peut être douloureux, mais cela se fera dans la vérité et la transparence».

«Al Amine descend Idy (leader du parti Rewmi qui a quitté la majorité Benno Bokk Yakaar)», écrit L'As, dans lequel journal, le marabout estime qu'Idrissa Seck n'accepte pas la contradiction. «Il doit écouter les conseils et accepter les erreurs», poursuit Junior dans le journal L'As.

«Al Amine sermonne Idy», note L'Observateur. Dans ce journal, le porte-parole des Sy révèle avoir dit à Idrissa Seck «de ne jamais s'en prendre à l'épouse, au fils, au frère et même au valet du roi» et estime que «souvent il (Idy) se trompe dans sa façon de faire».

A la Une du Populaire, on lit cette «colère noire de Médina Baye» avec le porte-parole du Khalife qui affirme : «On doit nous respecter, on est une famille religieuse, travailleuse et musulmane. Mais on est traité comme des rapatriés. Si nous ne sommes pas du Sénégal, dites-le nous».

ET/APA

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