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Tivaouane et son affluence font l’affaire des commerçants
Publié le lundi 13 janvier 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


Médina
© aDakar.com par DF
Médina Baye, la religieuse dans la ferveur du Maouloud
Comme presque toutes les capitales religieuses du Sénégal, Médina Baye est dans la ferveur de la célébration de la nuit de la naissance du prophète Mouhamed (PSL).


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Tivaouane - Des centaines de commerçants ont investi dimanche la cité religieuse de Tivaouane, motivés par la promesse de bonnes affaires, avec la présence massive de fidèles musulmans venus pour les besoins du Maouloud devant commémorer dans la nuit de lundi à mardi l'anniversaire de la naissance du Prophète Mohammed (PSL), a constaté l'APS.

Des certaines de fidèles convergent certes à Tivaoune pour les besoins du Gamou, mais de nombreux commerçants venus exprès de Dakar, Thiès et d'autres villes sénégalaises sont surtout là pour écouler leurs produits.

Ils sont donc présents dans les coins et recoins de la cité d'El Hadji Malick Sy, installant leurs commerces partout où c'est possible, se faufilant la plupart du temps entre les fidèles pour proposer leurs produits. Peu importe ce que l'on vend, l'essentiel étant d'écouler sa marchandise en comptant le cas échéant sur le maximum de bénéfice.

Cette année, comme à chaque édition du reste, les vendeurs de produits assimilés aux actes de dévotion (chapelets, nattes de prière, livres coraniques, chapeaux, dattes, cure-dents et divers autres produits du même genre) sont les plus prisés à travers les ruelles étroites de Tivaouane qui refuse du monde à 24h du Maouloud.

Sous un soleil de plomb, Ablaye étale sur une brouette sa marchandise. Des dattes en fait. Avec habileté, il les trie pour constituer différents sachets. "C'est des sachets de 50 francs, 100, 200, 500f et même 1000 FCFA. Il y en a pour toutes les bourses", explique le commerçant, tout en réajustant ses lunettes de soleil et son pull-over faisant officie de chapeau.

Le jeune Ablaye n'est pas le seul vendeur de dattes des ruelles de la cité religieuse. Ils sont en effet nombreux les commerçants occupés à faire commerce de ce fruit fort connoté chez les musulmans.

"La datte vient de La Mecque et sa provenance prouve que ce n'est pas un fruit anodin. Il y a tout un mystère autour de ce produit recommandé même pour les femmes enceintes", argue-t-il.

Selon le jeune vendeur, le mystère qui s'attache à la datte explique peut-être sa fortune depuis jeudi. "Je peux finir ma journée avec 50.000 ou 60.000 francs CFA'', déclare-t-il fièrement.

A plusieurs mètres de ce jeune vendeur de dattes, Abo Cissé se frotte gaiement les mains. ''Je vends des livres qui expliquent comment prier et faire la grande toilette", fait-il savoir.

"Mes livres renforcent la foi et je fais de bonnes affaires depuis quelques jours avec ce commerce", a-t-il confié, sourire en coin, précisant céder à 500 francs CFA chaque exemplaire de ses livres.

La bonne humeur de ces jeunes commerçants contraste toutefois avec l'état d'esprit de leurs collègues qui proposent des chapelets. Autrefois florissant, le commerce de chapelets semble avoir perdu de son lustre, si l'on en croit Bagoura Noaké, un jeune Béninois tout en sueur après avoir fait plusieurs allers et retours à la recherche de clients.

"Ça ne marche plus. Nous ne parvenons même pas à vendre cinq chapelets par jour, alors qu'autrefois, c'était florissant et plein de promesse", dit-il.

"Le commerce ne marche plus trop comme avant, car les gens sont fauchés et du coup, acheter des chapelets ne constituent plus pour eux une priorité'', tente d'expliquer un autre commerçant.

"Pourtant, il y en a pour toutes les bourses, ajoute-t-il tout en remettant en ordre ses chapelets enroulés autour de son bras. Cela dépend de la personne et de ses moyens. Les prix varient de 500 f à 30. 000 FCFA'', précise-t-il.

SK/BK

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