Charlie Hebdo : le président sénégalais réaffirme son opposition aux "pratiques" dirigées contre les valeurs islamiques #aDakar

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Charlie Hebdo : le président sénégalais réaffirme son opposition aux "pratiques" dirigées contre les valeurs islamiques

Publié le samedi 24 janvier 2015 | Xinhua

© Présidence
Macky Sall pose la première pierre de la deuxième université de Dakar
Dakar, le 21 Janvier 2014 - Le président de la République, Macky Sall, a procédé, mercredi, en fin d`après-midi à Diamniadio, à la pose de la première pierre de la deuxième Université de Dakar.

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Le président sénégalais Macky Sall a réaffirmé son opposition aux "pratiques" dirigées contre les valeurs islamiques et le Prophète Mohammed et a précisé que sa participation à la marche républicaine de Paris visait à présenter ses condoléances aux autorités françaises suite à l'attentat contre Charlie Hebdo, rapporte vendredi l'Agence de presse sénégalaise (APS).
"Je ne cautionnerais jamais les pratiques d'un journal qui s'en prend à nos valeurs islamiques et à son plus grand symbole humain, le Prophète Mohammed", a-t-il déclaré, en marge d'une audience accordée à la délégation d'un parti politique de la majorité présidentielle.
La participation du président sénégalais Macky Sall à la marche républicaine organisée à Paris, suite aux attentats contre l'hebdomadaire français Charlie Hebdo, continue de susciter des appréciations diverses dans son pays.
Le chef de l'Etat sénégalais a précisé que son déplacement dans la capitale française lors de la marche républicaine qui avait réuni plusieurs dirigeants du monde "n'a aucune connotation religieuse", rapporte l'APS.
"Mon déplacement à Paris répond uniquement à mon souci de présenter mes condoléances suite à l'assassinat d'innocents tout en réaffirmant mon engagement dans la lutte contre tout acte terroriste", a soutenu le président sénégalais.
"Quand ce journal (Charlie Hebdo) a fait sa Une blasphématoire sur le Prophète, ma première réaction, depuis Alger où je me trouvais, c'était d'interdire sa diffusion au Sénégal. Une interdiction qui s'est aussi appliquée à un autre journal français (Libération) qui avait repris la Une en question", a poursuivi Macky Sall.
Selon lui, ses détracteurs sur cette question "cherchent simplement à créer un amalgame dangereux et grave en entretenant une confusion voulue entre un déplacement réel pour présenter mes condoléances à la France et un soutien imaginaire à Charlie Hebdo".
"S'il y a un combat à mener contre les détracteurs de l'Islam, je serai à la pointe du combat, car je suis un musulman, et je le revendique et l'assume", a-t-il dit.
"Lorsqu'un malheur frappe un pays ami" comme la France, "nos valeurs recommandent que nous soyons à ses côtés pour le soutenir et lui présenter nos condoléances", a-t-il affirmé.

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