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Sud Quotidien N° 6516 du 23/1/2015

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Respect des libertés, services publics de la justice: Macky favorable à toute réforme qui garantit un État de droit
Publié le samedi 24 janvier 2015   |  Sud Quotidien


Rentrée
© Présidence
Rentrée solennelle des Cours et Tribunaux présidée par le chef de l`État
Dakar, le 22 Janvier 2015 - Le président Macky Sall a présidé l`audience solennelle de la rentrée des Cours et Tribunaux à Dakar.


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Venu présider, l’audience solennelle de rentrée des cours et tribunaux, le président de la République Macky Sall, s’est dit prêt à soutenir toute réforme qui vise à promouvoir un Etat de droit.

«Je voudrais vous faire part de mon engagement à soutenir toute réforme allant dans le sens du renforcement d’un Etat de droit en général et de l’amélioration qualitative du fonctionnement des services publics de la justice», a dit le président de la République, Macky Sall hier, jeudi 22 janvier à l’audience solennelle de rentrée des cours et tribunaux. Macky Sall trouve que la création d’un Etat de droit est une exigence quotidienne de ses concitoyens.

Pour aboutir à un tel résultat, le premier président de la Cour suprême, Papa Oumar Sakho, trouve nécessaire le respect strict de la loi. «L’Etat de droit implique la soumission de tous au droit et il appartient au juge d’y veiller». «Une justice indépendante et impartiale qui offre aux justiciables toutes les garanties d’un procès équitable, contribue à assurer la sécurité judicaire et à promouvoir les investissements», a-t-il poursuivi.

S’agissant toujours de la création d’un Etat de droit, le conseiller référendaire, Idrissa Sow a, dans son discours d’usage traitant de l’Application des règles communautaires par le juge sénégalais, rappelé à celui-ci, l’obligation d’appliquer le droit communautaire dans son intégralité en faisant de sa propre autorité tout ce qui est nécessaire pour écarter une disposition interne contraire, nonobstant tout obstacle législatif, administratif ou judiciaire.

Par ailleurs, tient-il à préciser, le juge national est radicalement incompétent pour se prononcer, même à titre incident sur la légalité d’une règle communautaire. De ce fait, souligne-t-il, il doit en tout état de cause saisir obligatoirement la juridiction supranationale compétente lorsqu’il estime qu’il y a un doute sur la validité de la norme à la cause.

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