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Le Quotidien N° 3591 du 22/1/2015

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Signature de conventions avec le secteur privé : L’UCAD s’ouvre aux entreprises
Publié le vendredi 23 janvier 2015   |  Le Quotidien


UCAD:
© aDakar.com par DF
UCAD: Le recteur Ibrahima Thioub annonce un calendrier des activités pédagogiques réaménagé
Dakar, le 26 Septembre 2014- La rentrée officielle et la reprise des activités pédagogiques, à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, auront respectivement lieu le 1er octobre et le 8 du même mois, a indiqué vendredi le recteur Ibrahima Thioub.


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L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) a signé hier, des conventions avec des entreprises sénégalaises. L’objectif est d’établir un pont permettant de renforcer les liens avec le monde du travail, d’impliquer les entreprises dans l’élaboration et la mise en œuvre des filières professionnelles de l’université pour une meilleure insertion de ses diplômés.

L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar s’oriente vers de nouveaux défis. Elle s’ouvre vers les entreprises afin de susciter une interaction entre les acteurs après avoir signé hier, des conventions avec des entreprises sénégalaises. Selon le recteur de l’Ucad, Pr Ibrahima Thioub, avec la mondialisation à laquelle «on fait face, il est donc temps de professionnaliser au maximum nos formations en raison de l’augmentation du nombre d’étudiants, de l’évolution technologique, la transformation continue des métiers». «La réalité appelle à une autre conception de l’enseignement professionnel dont la justification est pour les entreprises, le fait d’être insérées dans une ère de mondialisation dans laquelle l’innovation et la recherche appliquée sont devenues des facteurs-clés de succès face à une hyper compétition directe et indirecte, omniprésente dans tous les secteurs économiques», dit-il. «Pour les universités, les impératifs de la valorisation de la recherche demandent que soient trouvés des champs d’application de ces résultats», a-t-il expliqué. D’après Pr Thioub, «pour notre système académique, la valorisation des résultats issus de nos laboratoires universitaires publics ou privés devient une condition essentielle pour assurer notre notoriété et nous permettre de disposer des moyens financiers nécessaires au financement de nos universités, ressources humaines et matériels y compris», sans pour autant «renoncer à la recherche fondamentale». Poursuivant ces explications, le recteur de l’Ucad souligne «que ce besoin de professionnaliser nos formations a pour but de mieux préparer nos étudiants au monde du travail, et raccourcir le délai entre la fin des études et le premier emploi afin de rendre nos diplômés rapidement opérationnels à l’entreprise dès leur recrutement».

Le secteur privé plaide la construction d’universités d’excellence
Lors de cette cérémonie, Mansour Cama, président de la Confédé­ration nationale des employeurs du Sénégal (Cnes), a axé son intervention sur la qualité de la formation. Selon M. Cama, elle devient un instrument déterminant de compétitivité aussi bien pour le pays que pour les entreprises. Ainsi, il a profité de cette occasion, pour interpeller les responsables des structures d’enseignement et de formation sur la mise à niveau qui s’impose à toutes les structures de formation. «Si nous voulons aller de l’avant, il faudra affronter les défis d’une certaine normalisation de notre enseignement, c’est-à-dire aller vers des résultats probants au service de l’économie et de notre pays», a-t-il déclaré. Pour M. Cama, du fait d’un système d’éducation bloqué par des grèves répétitives, le Sénégal est en retard dans la sous-région et face à ses concurrents. «C’est tous ensemble que nous devons relever le défi de remettre l’éducation et la formation sur les rails si nous voulons aller de l’avant. Nous devons accepter de construire, même si c’est dans la douleur, des universités d’excellence adaptées à la demande du marché et qui permettent au Sénégal d’avancer. Tout est possible lorsque les gens décident de se mettre ensemble, d’affronter les problèmes pour trouver des solutions», a-t-il indiqué.

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