Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Senegal    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Sénégal : l’extension de la protection sociale nécessite "un large consensus national’’ (ministre)
Publié le jeudi 22 janvier 2015   |  AIP


Mansour
© aDakar.com par DF
Mansour Sy, ministre de a fonction publique, du travail, du dialogue social et des organisations professionnelles


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Abidjan- La problématique de l'extension de la protection sociale, en lien avec celle de la transition du secteur informel vers le secteur formel, nécessite "un large consensus national", a soutenu, jeudi à Dakar, le ministre sénégalais du Travail, du Dialogue social, des Organisations professionnelles et des Relations avec les institutions, Mansour Sy.

"L'ampleur du défi que représente la mise en œuvre d'un régime de protection sociale pour l'économie informelle dépasse en effet la capacité d'un seul acteur qui ne peut à lui seul suffire à résoudre les problèmes aussi nombreux et aussi complexes que ceux de l'extension de la protection sociale", a-t-il déclaré.

Mansour Sy présidait l'atelier de restitution du document de projet portant sur le Régime simplifié pour les petits contribuables (RSPC) qui a pour objectif l'inclusion sociale des travailleurs de l'économie informelle et l'accompagnement de leur transition vers le secteur formel.

Selon M. Sy, des études réalisées par le Bureau international du travail (BIT) ont permis de définir "un régime d'assurance sociale adapté et répondant aux besoins prioritaires des travailleurs du secteur informel".

"Ces études ont mis en évidence la nécessité de couvrir les branches maladie, vieillesse et risques professionnels auxquels devraient s'ajouter également une branche famille. Mais dans un premier temps, le projet envisage de couvrir la branche maladie et la branche retraite", a-t-il expliqué.

Ce régime "sera obligatoire dans un contexte où les travailleurs et les ménages pauvres, bien qu'étant les plus vulnérables, privilégient la satisfaction de leurs besoins quotidiens et immédiats, aux dépens du paiement régulier d'une cotisation pour la couverture de risques à moyen et long terme".

La mise en œuvre d'un régime obligatoire nécessite de prévoir un arsenal de contraintes et de mesures de coercition tout en accompagnant le RSPC par des mesures incitatives en faveur des unités de production informelle (UPI), a indiqué le ministre.

Le représentant du BIT, Cheikh Badiane, a pour sa part rappelé les récentes enquêtes de l'Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD). Selon ces études, ''le secteur informel non agricole emploie 2,216 millions personnes soit l'équivalent de 48,8% de la population active au Sénégal répartie en 773 900 UPI dont seulement 2,2 % sont affiliées à la Caisse de sécurité sociale ou à l'IPRES'', l'Institut de prévoyance retraite du Sénégal.

Mamadou Diallo, représentant du Comité national du dialogue social (CNDS), a de son côté estimé que ''le dialogue social constitue l'instrument privilégié pour atteindre les objectifs'' précités.


cmas

 Commentaires