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Commercialisation de l’arachide : le CNCR plaide pour des ’’solutions consensuelles"
Publié le jeudi 9 janvier 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise




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Dakar, 9 jan (APS) - Le président du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR) Samba Guèye a appelé, jeudi à Dakar, les pouvoirs publics sénégalais à un dialogue élargi avec l'ensemble des acteurs du monde rural, en vue d'apporter des "solutions consensuelles" aux "défaillances" constatées dans le déroulement de la campagne de commercialisation de l'arachide débutée le 9 décembre dernier.

"L'arachide constitue un produit stratégique pour le Sénégal. Elle est notre principale production", a déclaré M. Guèye lors d'une conférence de presse consacrée au déroulement de la campagne arachidière.

"La campagne a officiellement démarré le 9 décembre dernier. Après quatre semaines de commercialisation, les producteurs affirment que la plupart des opérateurs achètent les graines à 160 ou 180 francs CFA le kilogramme, soit en-deçà du prix officiel de deux cent francs, décrété par l'Etat sur proposition du Comité national interprofessionnel de l'arachide (CNIA)", a expliqué le président du CNCR, entouré de son staff.

Il a fait état d'un manque de dialogue de l'Etat, les producteurs, les huiliers et les organisations agricoles évoluant dans le secteur. Les pouvoirs publics doivent apporter d'urgence des solutions à ces problèmes, a-t-il dit, avant d'inviter les huiliers à s'investir dans la commercialisation de l'arachide et à investir dans le secteur.

Selon lui, l'arachide est bradée, car les prix pratiqués sur les marchés hebdomadaires sont en-deçà du prix officiel. "C'est l'agriculture qui est le grand perdant dans cette affaire car le prix officiel est de 200 francs CFA", a-t-il déploré.

''Un prix a été fixé sur proposition du CNIA et l'Etat l'a entériné. Etant donné que cela a été fait, il faut que cela soit appliqué", a-t-il insisté que les opérateurs privés rechignent à appliquer ce prix dans le but de disposer de plus grandes marges bénéficiaires.

"Pourquoi on ne permet pas au paysan de fixer son prix devant l'acheteur ?", s'est demandé Samba Guèye, s'offusquant de ce que le paysan est "la seule catégorie sociale" qui souffre de cette situation.

Partant, "nous demandons à l'Etat de réagir, de rencontrer les producteurs, de discuter avec eux, afin de leur permettre de vendre leurs graines et d'être en mesure d'enclencher une nouvelle campagne agricole", a dit le président du CNCR.

Il a par ailleurs évoqué privatisation de la SONACOS (Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal) qui a été selon lui "mal faite, avec un prix dérisoire".

"Après avoir constaté les carences, le CNCR et ses membres producteurs d'arachide, interpellent le gouvernement et lui demandent de faire un bilan de la mise en œuvre des engagements pris par le repreneur stratégique, de clarifier les investissements qui ont été réalisés et les bénéfices que la SUNEOR réalise sur l'importation de l'huile brute végétale au détriment de la transformation des graines d'arachide produites par les producteurs sénégalais", a déclaré Samba Guèye.

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