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Sud Quotidien N° 6513 du 20/1/2015

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Procès pour enrichissement illicite sans audience, lundi: Karim "dicte" sa ... loi
Publié le mercredi 21 janvier 2015   |  Sud Quotidien


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© aDakar.com par DF
Le procès de Karim Wade s`est ouvert à Dakar
Dakar, le 31 Juillet 2014 -Karim Wade, le fils de l`ex- président de la république du Sénégal, a fait face aux juges de la Cour de Répression de l`Enrichissement Illicite (CREI). Ancien ministre durant le règne de son père, Karim Wade est accusé de s`être enrichi de façon illicite.


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L’audience de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) prévue hier, lundi 19 janvier 2015, a été renvoyée jusqu’aujourd’hui à 9h. Pour cause, le principal prévenu, en l’occurrence Karim Meissa Wade, a refusé de se présenter au tribunal, pour protester contre un procès jugé «inéquitable», rapporte Dreyfus Smith, une des avocats de la défense. ‘’Wade fils’’ a fait poireauter en vain toute l’assistance de 9h à 13h, dont ses propres avocats revenus à l’audience qu’ils avaient boycottée depuis le mercredi dernier, ainsi que le bâtonnier de l’ordre des avocats, Ameth Ba.

Karim Meissa Wade tiendrait-t-il présentement les rênes dans le procès pour enrichissement illicite dont il fait l’objet avec ses co-prévenus ? Tout porte à le croire, vu la tournure que prend, depuis la semaine dernière, le procès le plus médiatisé au Sénégal.

En effet, hier, lundi 19 janvier, après une attente vaine de plus de 4h, la Cour a été obligée de renvoyer l’audience jusqu’aujourd’hui, à 9h. Pour cause, «Karim Wade a refusé de comparaitre tant que ce procès ne se déroulera pas dans des conditions d’un jugement équitable», a informé Dreyfus Smith, une des avocats de la défense. Le principal prévenu dans la traque des biens supposés mal acquis, a tout bonnement refusé de se présenter au tribunal, contrairement à son co-prévenu, Mamadou Pouye, qui était dans le box des accusés avant de rebrousser chemin.

Cependant, les avocats de la défense qui avaient boudé la salle depuis l’expulsion forcée mercredi dernier de leur collègue El Hadj Amadou Sall se sont présentés à l’audience hier matin. Pour autant, Dreyfus Smith a indiqué que «pour l’instant, nous n’avons pas complètement arrêté notre position».

A l’en croire «compte tenu de tous ces événements, notamment l’expulsion de notre confrère, les coups portés à un prévenu et l’absence de réaction de la Cour, nous nous posons des questions et nous ne sommes pas sûrs de revenir sur les bancs de la défense». Dans la même dynamique, l’avocate française a déploré l’attente longue et vaine dont à eu droit l’assistance. Elle a ainsi fustigé le silence dont a fait preuve la Cour, tout au long de l’attente. Pour elle, «ce n’est pas admissible de se comporter comme ça, vis-à-vis des avocats».

A noter en outre la présence dans la salle du bâtonnier de l’ordre des avocats, Ameth Ba, certainement venu pour remettre de l’ordre dans ce procès où les avocats de la défense et le juge Henry Grégoire Diop, président de la Cour, sont à couteaux tirés.

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