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Sénégal: Karim Wade a arrêté sa grève de la faim mais refuse toujours de comparaître (avocat)
Publié le mardi 20 janvier 2015   |  AFP


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© AFP par DR
Karim Wade, fils de l`ancien président sénégalais Abdoulaye Wade


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Dakar, 20 jan 2015 (AFP) - Karim Wade, ancien ministre et fils de l'ex-président sénégalais Abdoulaye Wade, en procès pour enrichissement illicite présumé, a arrêté sa grève de la faim mais refusait toujours mardi de comparaître, a-t-on appris auprès d'un de ses avocats.
"Depuis deux jours (dimanche soir), il a arrêté sa grève de la faim sur recommandation du calife général des mourides", Serigne Cheikh Sidy Mokhtar Mbacké, chef de cette confrérie musulmane très influente au Sénégal, a affirmé à l'AFP Me Mohamed Seydou Diagne, un des conseils de Karim Wade.
M. Wade avait entamé le 14 janvier une grève de la faim pour, selon ses avocats, "faire respecter ses droits".
Il avait, selon ses conseils et sa formation, le Parti démocratique sénégalais (PDS, ex-pouvoir), été "frappé et blessé" au tribunal, à la suite de son refus, le 14 janvier, de comparaître, "pour ne pas participer à une parodie de justice".
L'ex-ministre refusait toujours mardi de comparaître tandis que ses avocats ont annoncé le même jour qu'ils suspendaient leur participation aux audiences de la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI, une juridiction spéciale), pour ne pas participer à un "complot judiciaire", a poursuivi Me Diagne.
"C'est une suspension sans délai jusqu'à ce que les garanties minimales (d'un procès équitable) soient respectées", a-t-il dit.
"Dès lors que le prévenu Karim Wade refusait de comparaître sans raison médicale valable, ses avocats n'ont plus droit à la parole", a affirmé Antoine Félix Diom, un représentant du parquet de la CREI, cité par l'Agence de presse sénégalaise (APS, publique).
Le collectif de la défense de M. Wade estime, dans un communiqué publié mardi, que leur client a lundi, été "extrait de force" de la prison pour être conduit au tribunal.
Karim Wade "a le droit de refuser de comparaître et la conduite" au tribunal par des agents de l'administration pénitentiaire, "est un simple accompagnement et non une contrainte", selon le texte.
Le procès de Karim Wade, qui se déroule depuis le 31 juillet 2014, avec l'implication de plusieurs de ses "complices" présumés, s'est poursuivi mardi avec l'interrogatoire d'un témoin et d'un autre prévenu, selon l'APS.
Karim Wade est accusé d'avoir illégalement acquis 178 millions d'euros par le biais de montages financiers complexes du temps où il était conseiller, puis ministre de son père.
D'après la défense, son patrimoine est d'environ deux millions d'euros, gagnés pour l'essentiel quand il était trader en Europe avant de travailler auprès de son père.
mrb/sst/sba

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