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Le Quotidien N° 3587 du 17/1/2015

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Eneignement supérieur : Le SUDES/ESR rejoint le SAES
Publié le lundi 19 janvier 2015   |  Le Quotidien


Ucad:
© aDakar.com par MBN
Ucad: Le SAES et les étudiants ont participé à une procession silencieuse à la mémoire de Bassirou Faye
Dakar, le 21 Août 2014- Une semaine après la mort de l`étudiant Bassirou Faye à l`université Cheikh Anta Diop de Dakar, le Syndicat Autonome de l`Enseignement Supérieur (SAES) a organisé une procession silencieuse à la mémoire du défunt étudiant. Ce Rassemblement a été l`occasion pour étudiants professeurs et syndicalistes de plaider pour une Université sans violence.


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Les enseignants du supérieur ne sont pas prêts à accepter la promulgation de la loi sur le fonctionnement des universités publiques. En conférence de presse hier, le Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal/Enseignement supérieur et de la recherche (Sudes/Esr) a réitéré son rejet de cette loi qui porte «atteinte à l’autonomie des universités sénégalaises».

L’unanimité semble se dégager autour du rejet de la loi sur le fonctionnement des universités publi­ques votée à l’Assemblée nationale à la fin du mois de décembre. Le Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal/ En­seignement supérieur et de la recherche a confirmé (Sudes/Esr) hier son rejet de cette loi qui «porte atteinte à l’autonomie des universités sénégalaises». En conférence de presse hier, ces syndicalistes, qui ont «rencontré le ministre de l’Enseignement supérieur il y a 48 heures (Ndlr : mercredi)», informent que les arguments avancés par Mary Teuw Niane ne les ont pas convaincus. Selon eux, il a soutenu que l’université doit être ouverte à des managers avec la constitution d’un conseil d’administration composé à 50% de personnes issues de milieu extérieur aux universités. «La loi met un terme au caractère autonome des universités sénégalaises en instaurant un conseil d’administration tout puissant composé de vingt membres, les 10 sont non seulement des personnes extérieures à l’université, mais elles sont choisies de manière discrétionnaire par l’autorité», ont-ils fait remarquer.

D’après Oumar Dia membre du Sudes/Esr, l’ouverture de l’université est nécessaire. Mais, il soutient que «la gouvernance de celle-ci ne doit pas être gérée par des personnes qui lui sont extérieures. Le savoir n’a pas de mesure qui lui est extérieure, il a sa propre mesure. Donc l’université qui est un lieu où la base est le savoir ne peut pas être gérée par des personnes qui lui sont extérieures», pense-t-il. A l’en croire, «le prétexte de faire participer des acteurs de la société et notamment d’ouvrir l’université à l’économie ne justifie nullement les orientations contenues dans la nouvelle législation». Selon les syndicalistes, qui n’ont pas cessé de démontrer l’inadéquation de la loi avec la réalité des universités, «aucune garantie de l’intérêt pour l’université ou la recherche n’est exigée pour être nommé même à la tête des conseils d’administration». «Le recteur lui-même se trouve dans une position de subalterne dans l’instance dirigeante de sa propre université. Les universitaires étant en minorité dans ce conseil d’administration, ce sont des personnes n’appartenant pas à l’université et dont les préoccupations ne sont pas nécessairement académiques qui vont avoir la haute main sur toutes les questions concernant l’université y compris celles académiques», ont-ils déploré.
«Le recteur dans une position de subalterne»
Moins modéré que le Saes qui exige le départ du ministre de l’Enseignement supérieur, le Sudes demande, quant à lui, au président de la République et au gouvernement de prendre «toute initiative utile afin de sauvegarder la définition d’un instrument de gouvernance garantissant l’autonomie des universités publiques sénégalaises dans un cadre concerté». Dans la même veine, les syndicalistes demandent aussi aux autorités de «s’engager à garantir un véritable financement public de l’enseignement supérieur et de la recherche à hauteur des enjeux actuels». «Le Sudes appelle, également, le gouvernement à tout entreprendre notamment à ins­taurer un dialogue dans l’enseignement supérieur par des mécanismes adaptés pour éviter la perturbation de l’année universitaire qui commence à s’installer dans un si fragile équilibre. Notre syndicat considère que cette loi est porteuse de dangers pour l’avenir de l’université sénégalaise et qu’il importe de la rendre compatible avec le respect de la défense de l’autonomie de l’université», rappellent-ils.

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