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Sud Quotidien N° 6509 du 15/1/2015

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Refus de comparaître sans ses avocats: Karim Wade violenté et blessé au genou
Publié le vendredi 16 janvier 2015   |  Sud Quotidien


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© aDakar.com par DF
Le procès de Karim Wade s`est ouvert à Dakar
Dakar, le 31 Juillet 2014 -Karim Wade, le fils de l`ex- président de la république du Sénégal, a fait face aux juges de la Cour de Répression de l`Enrichissement Illicite (CREI). Ancien ministre durant le règne de son père, Karim Wade est accusé de s`être enrichi de façon illicite.


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A la reprise du procès, suspendu pour une pause de 1h30mn, Karim Wade a refusé de revenir dans la salle en l’absence de ses avocats. Face à ce refus les forces de l’ordre le menottent, le malmènent et l’amènent de force dans la salle, devant ses partisans qui n’en revenaient pas. Devant la barre, Karim demande la permission à la Cour de pouvoir s’assoir, car étant blessé au genou. Le procès a été suspendu jusqu’aujourd’hui, le temps que ses conseils reviennent à de meilleurs sentiments ou à défaut, constituer un autre pool d’avocat pour sa défense.

«Je demande à la Cours de me permettre de m’assoir car je suis blessé au genou», a déclaré Karim Wade, hier mercredi 14 janvier, devant la barre. Face au juge de la Crei, l’ancien ministre d’Etat sous Abdoulaye Wade a déclaré avoir été violenté, agressé, brutalisé à l’intérieur du box des accusés par les préposés à la sécurité.

En effet, la scène était sans commentaire et certains pro-Karim ont versé des larmes devant le spectacle inédit qui s’est produit dans la salle d’audience hier, à la reprise de l’audience après une pause de 1h30mn. Karim Meïssa Wade menotté, ballotté, et amené de force dans le box des accusés, pour assister à l’audition du témoin Seydina Kane, ancien directeur général de la Senelec de 2010 à 2012. Devant sa résistance, il a été plaqué au sol par les éléments de la sécurité, qui ont utilisé toute leur force pour l’amener à assister à l’audience. On se croirait dans un film de science-fiction, avec un criminel neutralisé par la police.
Karim craque et pleure

Devant la Cour, Karim Meïssa Wade a réitéré son souhait de voire le procès être suspendu le temps qu’il puisse se concerté avec ses avocats, qui ont décidé de suivre leur confrère Me Amadou Sall, expulsé de force par les forces de sécurité sur demande du président de la Crei. Face au refus du juge Henry Grégoire Diop, le fils de Wade a déclaré: «je pense qu’il est temps d’arrêter ce cinéma. Cela ne serre à rien de continuer les plaidoiries. Condamnez-moi du moment que vous avez déjà la décision». Sur ces mots, il craque et verse quelques larmes.
Le procès suspendu jusqu’aujourd’hui à 10h

Pour autant, le juge Henry Grégoire Diop lui a fait savoir que la Cour a pris acte de ses déclarations. Ainsi a-t-il insisté sur la poursuite du procès car, «jusqu’à preuve du contraire, vous avez encore des avocats», a-t-il estimé. Pour lui, il n’est pas question de renvoyer le procès à cause de l’absence des conseils de Karim Wade. Sur ce, il a proposé au prévenu de trouver des avocats dans l’après midi. Une proposition jugée acceptable par la partie civile qui a estimé que Karim Wade a largement le temps de se constituer d’autres avocats. Au final, le procès a été suspendu jusqu’aujourd’hui à 10h, le temps de permettre à Karim Wade de constituer un autre pool d’avocat pour sa défense.

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