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Enquête Plus N° 771 du 8/1/2014

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Économie

Arrimage du CFA à l’Euro : Car Leneen juge le système inflationniste
Publié le jeudi 9 janvier 2014   |  Enquête Plus




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Le responsable de la cellule des cadres du parti «Car Leneen», le Dr Amadou Sow, estime que «l’arrimage du Cfa à l’Euro est une option qui renforce les importations de produits finis de l’extérieur, des pays émergents et nouvellement développés en particulier, au lieu d’une relance de la production intérieure. Elle est donc une option qui entretient voire renforce l’inflation, celle-ci étant plus le fait des dérapages sur les marchés internationaux que de la production intérieure».

Dans une note parvenue à EnQuête, le Dr Sow propose de mener «une réflexion sur la politique de change de l’Uemoa (car) le maintien d’un euro structurellement fort par rapport au dollar et aux autres devises internationales ne favorise guère la compétitivité internationale du Sénégal et de ses partenaires» de l’Union économique et monétaire ouest-africaine.

Aujourd'hui, s'impose «une politique monétaire conséquente qui puisse booster le développement socio-économique de nos pays», affirme ce membre du parti dirigé par le Pr Amsatou Sow Sidibé, ministre-conseiller à la Présidence de la République.

Sa réaction fait suite à la décision prise par la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) de «mener une politique monétaire restrictive, en maintenant ses taux directeurs élevés (taux de pension et d’escompte)», afin de «contrer les pressions inflationnistes qui ont été élevées au cours des dernières années et de freiner le relâchement budgétaire des pouvoirs publics».

A son avis, la Bceao «devrait plutôt opter sans ambages pour un assouplissement de sa politique monétaire, notamment une baisse de ses taux directeurs, en maintenant un différentiel raisonnable avec la Banque centrale européenne, (dans l'objectif d') encourager et (de) soutenir les investissements nécessaires au développement de l’offre intérieure».

Dans tous les cas, «plus de prudence» est suggérée aux gouvernants qui, par ailleurs, sont incités à «s'appuyer sur d'autres paradigmes» plus à même de renforcer la compétitivité des économies de l'espace ouest-africain.

MATEL BOCOUM

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