Les Nations unies appellent à "une action ferme et coordonnée" contre Boko Haram #aDakar

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Les Nations unies appellent à "une action ferme et coordonnée" contre Boko Haram

Publié le vendredi 16 janvier 2015 | Agence de Presse Sénégalaise

© AFP par SEYLLOU
Mohamed Ibn Chambas, Représentant du Secrétaire général des Nations Unies en Afrique de l`Ouest, anime une conférence de presse
Jeudi 15 Janvier 2015. Dakar.

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Activités de l`ONU (2015)

Mohamed Ibn Chambas, le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Afrique de l’Ouest, a préconisé jeudi à Dakar "une action ferme et coordonnée au plan régional", contre le groupe islamiste armé nigérian Boko Haram.

"Boko Haram et ses actes terroristes sont devenus une grande menace pour l’Afrique de l’Ouest et toute la communauté internationale", a d’abord constaté M. Chambas lors d’une conférence de presse.

"Cette menace terroriste sans précédent au Tchad, au Nigeria et au Cameroun nécessite une action ferme et coordonnée au plan régional", a ensuite souligné le repésentant spécial de Ban Ki-moon en Afrique de l’Ouest.

Il estime que "la menace terroriste risque de plonger davantage la sous-région dans une violence dont les conséquences mettront en danger la stabilité et la paix en Afrique de l’Ouest".

Selon Mohamed Ibn Chambas, "plus de 300 mille Nigérians se sont réfugiés au nord-ouest du Cameroun et au sud-ouest du Niger, à cause des violences perpétrées par Boko Haram".

Selon lui, les autorités nigérianes doivent "redoubler d’efforts pour enrayer le cycle infernal de violences" dans leur pays.

Les attaques de Boko Haram ont fait des milliers de morts dans le nord-est du Nigeria surtout, de 2009 à maintenant.

Le Cameroun aussi est touché par ces attaques de plus en plus meurtrières depuis début 2014.

Depuis avril dernier, le groupe islamiste a pris en otage quelque 200 filles qu'il a enlevées dans un lycée du nord-est du Nigeria.

Le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies souhaite par ailleurs que les élections – législatuives, présidentielles et/ou muncipales - prévues cette année au Bénin, en Côte d’Ivoire, en Guinée, au Nigeria et au Togo soient "crédibles, transparentes et sans violence".

De même a-t-il préconisé "le renforcement des capacités sanitaires techniques et opérationnelles" des établissements de santé des pays d’Afrique de l’Ouest touchés par l’épidémie de fièvre Ebola.

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