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Enquête Plus N° 1072 du 14/1/2015

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Journée de boycott des banques - ACSIF: 48 heures sans banque
Publié le jeudi 15 janvier 2015   |  Enquête Plus


Les
© aDakar.com par DF
Les étudiants de l`UCAD se font payer leur bourse au niveau des guichets automatiques


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Dans sa lutte contre la non-application des 19 mesures concernant les services bancaires, l’Association des Clients et Sociétaires des Institutions Financières, (ASCIF) appelle à 48 heures de ‘’banque morte’’, les 14 et 15 janvier 2015, pour forcer les institutions financières à les mettre en vigueur.



Dans sa volonté de contraindre les banques à respecter les 19 directives de la Banque Centrale des États d’Afrique de l’Ouest (BCEAO), l’Association des Clients et des Sociétaires des Institutions Financières (ASCIF) durcit le ton. Lors d’une rencontre avec le presse, hier, son président Famara Ibrahima Cissé a appelé à deux jours de ‘’banque morte’’, les 14 et 15 janvier 2015. ‘’Nous appelons tous les usagers et clients de ces institutions à suspendre, pendant 48 heures, toutes les opérations auprès de toutes institutions financières.

Ces journées de grève visent l’application des mesures concernant principalement la gratuité des services bancaires, qui devaient entrer en vigueur le 1er octobre dernier’’, a-t-il dit. Pour être sûr que cette action sera suivie par les usagers des banques, contrairement à la première journée de boycott (17 décembre dernier), il entend alerter l’opinion sur les abus des institutions financières.

‘’Aujourd’hui, les clients font face à d’énormes difficultés, comme la cherté des frais et prestations bancaires, la non-fonctionnalité des distributeurs d’argent qui tombent souvent en panne et des taux d’intérêts prohibitifs. Ainsi, cette action risque de porter un coup très rude à leurs chiffres d’affaires et les pousser à mieux prendre en compte les intérêts des clients, d’où l’intérêt de suivre le mot d’ordre’’, s’est-il exclamé. Sur ce, il a assuré que cette initiative n’est que le début d’un vaste programme de lutte qui compte s’intensifier, si les banques refusent d’obtempérer. ‘’En attendant d’éventuelles sanctions de la banque centrale contre les banques récalcitrantes, nous avons prévu d’autres journées d’action et même des semaines ‘’banque morte’’, durant tout le courant de l’année, pour les faire plier’’, a-t-il annoncé.

Par ailleurs, cette rencontre a aussi été l’occasion, pour Famara Ibrahima Cissé, de dénoncer l’‘’arnaque à l’assurance’’ des banques. D’après lui, ‘’lorsqu’un client veut contracter un prêt bancaire, la banque l’oblige à souscrire à une assurance emprunteur pour se protéger contre d’éventuels risques comme la perte d’un emploi ou la cessation de paiement ou accident. Mais à la fin de l’année, si le client n’a rencontré aucun problème, la banque est tenue de rétrocéder une partie de cet argent au client.

Cependant, les banques refusent d’appliquer cette mesure qui équivaudrait à restituer des centaines de millions de francs aux clients. Pis, elles investissent cet argent dans des placements financiers et récoltent de grands profits au détriment des clients qui ont souscrit à cette assurance’’, a-t-il dénoncé. Pour y remédier, Famara Ibrahima Cissé a réclamé le vote d’une loi, pour pousser les banques à les rétrocéder aux clients qui se doivent de bénéficier ainsi des plus-values de leurs placements bancaires. ‘’Il est urgent pour le gouvernement de prendre en charge cette revendication des consommateurs’’, a-t-il martelé en guise de conclusion.

Famara Ibrahima Cissé menacé de mort

En marge de la rencontre, Famara Ibrahima Cissé a réclamé une protection policière. Depuis quelque temps, il se sent en danger. « Depuis le début de mon combat, je suis victime de menaces et d’intimidations de la part de personnes qui en veulent à mon intégrité physique. Des informations qui sont remontées jusqu’à moi indiquent que des gens sont bien décidés à me nuire pour me forcer à abandonner le combat. Sur ce, je veux alerter l’opinion sur ces actions, parce qu’on a affaire à des lobbys très puissants et transnationaux qui veulent protéger leurs intérêts, car les enjeux sont évalués à des milliards de francs. »

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