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Enquête Plus N° 1071 du 13/1/2015

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Réformes universitaires: Le SAES exige la suppression du projet de loi
Publié le mercredi 14 janvier 2015   |  Enquête Plus


Ucad:
© aDakar.com par MBN
Ucad: Le SAES et les étudiants ont participé à une procession silencieuse à la mémoire de Bassirou Faye
Dakar, le 21 Août 2014- Une semaine après la mort de l`étudiant Bassirou Faye à l`université Cheikh Anta Diop de Dakar, le Syndicat Autonome de l`Enseignement Supérieur (SAES) a organisé une procession silencieuse à la mémoire du défunt étudiant. Ce Rassemblement a été l`occasion pour étudiants professeurs et syndicalistes de plaider pour une Université sans violence.


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Le SAES exige la suppression du projet de loiLe Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) ne veut ni plus ni moins que la suppression du projet de loi portant sur l’harmonisation, l’organisation et le fonctionnement des universités. Cette loi, d’après les syndicalistes, viole le principe d’autonomie des dites universités.

Le SAES et le ministère de l’Enseignement supérieur déterrent la hache de guerre. Le principal point de discorde entre les deux structures porte sur le projet de loi numéro 18/2014 portant sur l’harmonisation, l’organisation et le fonctionnement des universités publiques. Ce texte, d’après le secrétaire général du SAES, ‘’viole le principe d’autonomie des universités’’. Et pour dénoncer cet état de fait, le syndicat a tenu hier un point de presse. ‘’Aujourd’hui, nous sommes dans une logique de guerre’’, menace Yankhoba Seydi. De l’avis de ce dernier, tout ce que le SAES demande est le retrait de cette loi qui veut détruire les fondamentaux de l’enseignement supérieur public au Sénégal.

Le SAES, ajoute son secrétaire général Seydi Ababacar Ndiaye, est pour l’harmonisation des universités publiques sénégalaises, mais est contre la façon dont elle a été faite par le ministre Mary Teuw Niane. En guise d’exemple, Moustapha Sall cite la structuration du conseil d’administration. En effet, le conseil d’administration, dans la nouvelle loi, sera composé de 20 membres dont 10 viennent directement du milieu socioprofessionnel.

Pis, dénonce-t-il, ces 10 membres extérieurs de l’université seront choisis par le ministre de l’Enseignement supérieur. Pour cette nomination des membres du conseil de l’université, Seydi Ababacar Ndiaye exige ‘’qu’il y ait l’avis des facultés’’, sinon, renchérit-il, ‘’on va nommer des gens pour des raisons politiciennes’’. Dans le conseil académique, le SAES dénonce la présence d’un représentant du ministère de l’Enseignement supérieur et d’un autre pour le ministère de la Fonction publique. ‘’Qu’est-ce que ces gens viennent faire dans un conseil académique ?’’ se demande le secrétaire général national du SAES.

Election du recteur

Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur a toujours défendu l’idée de l’élection du recteur de l’université. Le recteur doit être élu, non pas au suffrage universel par tous les enseignants mais par les représentants des enseignants, plaide M. Ndiaye. Avec cette loi, regrette-t-il, c’est le ministre de l’Enseignement supérieur qui va proposer les recteurs au président de la République. ‘’Nous sommes pour une nomination du recteur mais après appel à candidature’’, ajoute le Sg du SAES.

Ce dernier et ses camarades continuent ainsi leurs attaques contre le professeur Mary Tew Niane. De l’avis de Yankhoba Seydi, le ministre de l’Enseignement supérieur veut aujourd’hui ‘’faire main basse sur toutes les universités publiques sénégalaises’’. En attendant la suite, le SAES déroule son plan d’action avec un débrayage qui a commencé depuis hier, et qui sera en cours jusqu’à demain mercredi. Ce même jour, les enseignants comptent marcher du camp Jérémy jusqu’au rectorat de l’Ucad.

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