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Enquête Plus N° 1070 du 12/1/2015

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Retro justice 2014: L’affaire Karim Wade trône en tête
Publié le mardi 13 janvier 2015   |  Enquête Plus


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© aDakar.com par DF
Le procès de Karim Wade s`est ouvert à Dakar
Dakar, le 31 Juillet 2014 -Karim Wade, le fils de l`ex- président de la république du Sénégal, a fait face aux juges de la Cour de Répression de l`Enrichissement Illicite (CREI). Ancien ministre durant le règne de son père, Karim Wade est accusé de s`être enrichi de façon illicite.


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L’affaire Karim Wade a dominé l’actualité judiciaire pour l’année 2014, même si par ailleurs des acquis ont été notés. La réforme du Code de procédure pénale, la nomination du ministre de la Justice à la tête de l’assemblée générale des Etats-parties à la Cour pénale internationale.

Les procédures liées à la traque des biens mal acquis ont débuté en 2012, avec les enquêtes de la Section de recherches de la gendarmerie. Deux ans après, elles continuent de dominer l’actualité judiciaire. Avec d’un côté le procès ouvert de Karim Wade et ses présumés complices pour enrichissement, depuis le 31 juillet 2014 et de l’autre côté, les dossiers d’instruction qui ont progressé et impliquant certains anciens dignitaires du régime libéral. Il s’agit des dossiers Bara Sady, Aïda Ndiongue, Awa Ndiaye, Baïla Wane, Thierno Ousmane Sy. Les trois premiers inculpés ont bénéficié au cours de l’année d’une liberté provisoire. L’ex-sénatrice libérale est toujours en quête de cette liberté provisoire.

En 2014, l’affaire Karim Wade a trôné à la tête de l’actualité judiciaire. Au-delà de la personnalité du principal prévenu, un ancien ministre et fils de l’ex-président Abdoulaye Wade, le déroulement du procès a souvent fait le buzz. Ouvert le 31 juillet, le procès semble avancer à pas de caméléon, à cause des nombreuses suspensions d’audience. L’important dispositif sécuritaire et la grande mobilisation du Parti démocratique sénégalais (PDS) avait fini de marquer les esprits ainsi que les nombreux rebondissements.

Notamment, la bataille judiciaire qui se fait aussi au niveau de la Cour suprême. Tout un procès plein de rebondissements et de coups d’éclat dont la comparution d’Ibrahim Abou Khalil Bourgi dit Bibo sur une chaise roulante, puis une deuxième fois sur un brancard. Toutefois, le public reste sur sa faim, à cause du silence adopté par Karim Wade qui avait refusé de répondre aux questions des juges, parce que Bibo Bourgi était malade. Aujourd’hui que celui-ci est revenu de France, après une autorisation de sortie du territoire, les langues commencent à se délier.

Tahibou Ndiaye, Pape Massata Diack et les autres

Mais le procès de Karim Wade n’a pas été le seul fait marquant. A côté, il y a celui de Tahibou Ndiaye ouvert théoriquement le 3 novembre, mais finalement renvoyé au 9 mars, après que la défense a déclenché la bataille procédurale par des exceptions de nullité. En dehors des anciens dignitaires du régime libéral, d’autres célébrités ont marqué l’actualité judiciaire. Car, sous l’ombre du procès de Karim Wade, un autre impliquant une célébrité de la lutte se déroulait. Il s’agit du procès du promoteur Assane Ndiaye condamné finalement avec sursis en juillet dernier. Idem pour le patron de Pamodzi, Pape Massata Diack condamné au sursis en novembre pour une affaire de coups de feu.

L’actualité judiciaire n’a pas été marquée que par ces faits-là. Des bonds ont été enregistrés l’année dernière. Parmi les acquis, il y a l’élection du Sénégal à la tête de l’assemblée générale des Etats-parties à la Cour pénale internationale (CPI). Me Sidiki Kaba, ministre de la Justice occupe le poste pour un mandat de trois ans. L’autre fait marquant a été le vote de la réforme portant code de procédure pénale. Les réformes concernent la carte judiciaire, le durcissement des peines pour les voleurs de bétail et d’électricité. Plusieurs acteurs de la justice ont applaudi, surtout les avocats. Ceci, en attendant que le traité de l’Union économique monétaire ouest-africaine (UEMOA) soit ratifié par le Sénégal pour permettre à l’avocat d’être présent, dès les premières heures de l’arrestation de son client.

Quant à l’Association des juristes sénégalaises (AJS), son combat sera pour l’adoption et le vote d’une loi sur l’avortement médicalisé.

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