Organisation du pèlerinage à la Mecque : Les privés évaluent les dysfonctionnements #aDakar

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Organisation du pèlerinage à la Mecque : Les privés évaluent les dysfonctionnements

Publié le samedi 10 janvier 2015 | Le Quotidien

© aDakar.com par DF
Arrivée du premier vol retour des pèlerins
Dakar, le 11 Octobre 2014- Le premier des vols programmés pour ramener de La Mecque les pèlerins sénégalais est arrivé à Dakar, samedi, aux environs de 18h30.

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Ramadan, Tabaski, Korité, fêtes musulmanes (2015)

Le Consortium des organisateurs privés pour le Hajj a fait hier, l’évaluation du pèlerinage à la Mecque en mettant le doigt sur les différents dysfonctionnements constatés lors du dernier pèlerinage.

L’organisation du pèlerinage à la Mecque, qui draine chaque année plus de 10 000 fidèles, fait face à beaucoup de difficultés. Les privés ont dû surmonter la dernière fois, plusieurs problèmes et contourner des «dysfonctionnements au Sénégal et en terre saoudienne qui méritent des assises». Selon la présidente du Consortium des organisateurs privés pour le Hajj et la Oumra (Cophom), Adja Safiétou Seck, «au-delà du caractère religieux, le pèlerinage à la Mecque est aussi un enjeu commercial et financier qui entraîne des conflits et des frustrations qui mériteraient un diagnostic efficace pour nous permettre d’appliquer des actions correctives pertinentes». Elle rappelle que «chaque organisation agréée par l’Etat du Sénégal, tels les sociétés, les Gie, les associations ou agences de voyage, doit d’abord bénéficier d’un quota pour lui permettre d’entamer les formalités aboutissant à l’acheminement de se pèlerins aux Lieux saints de l’Islam». «Le système actuel de distribution des quotas est décrié par la majeure partie des organisateurs, et le retard observé d’une manière récurrente dans la publication des quotas impacte négativement les opérations relatives au Hajj, notamment la prospection et la réservation des hôtels à Médine et à la Mecque», regrette-t-elle. Forts de ce constat, les responsables du Consortium privé souhaitent que «l’attribution des quotas obéisse à des règles beaucoup plus transparentes et selon des critères qui garantiraient une saine concurrence entre les organisateurs». Les dysfonctionnements sont notés dans «le transport aussi qui a connu des problèmes assez sérieux. Des retards de vols sans précédent ont été notés, beaucoup de privés ont raté les cinq jours de Médine à cause des retards de vols».

Aujourd’hui, ils déplorent «que les privés ne soient pas impliqués ni a l’élaboration du programme, ni dans l’appel d’offres, ni dans la fixation du tarif». Le Cophom et la Fédération nationale des organisateurs du pèlerinage soutiennent, par contre, la privatisation du pèlerinage décidée par le gouvernement. A leurs yeux, elle «est la seule condition pour éliminer toutes les souffrances liées au Hajj et soulager l’Etat face à ses charges importantes». Le Commissaire général au pèlerinage à la Mecque, Amadou Tidiane Dia, a levé quelques équivoques sur le quota attribué aux «uns et autres». «Chaque année, il y a une ou deux distributions de quotas suivant les demandes mais ce n’est pas parce que vous demandez que vous avez un quota. Si la réponse est positive, cela prouve que vous remplissez les conditions. Il y avait 191 organisations privées l’année dernière, il n’y a que 154 qui ont demandé un quota à la République du Sénégal», explique M. Dia.

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