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Le Quotidien N° 3577 du 6/1/2015

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Karim Wade raille Macky et Aliou Sall
Publié le jeudi 8 janvier 2015   |  Le Quotidien


Sénégal:
© AFP par Seyllou
Sénégal: ouverture du procès de Karim Wade accusé d`enrichissement illicite


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 Dans le dossier

A la place de son dossier, Karim Wade a parlé de ceux d’Arcelor Mittal et de Petro-Tim. Et l’ancien ministre dessine un scénario devant la Cour par un bour Fatick (le Président Sall) qui, dit-il, a attribué un domaine pétrolier à buur Guédiawaye (son frère, Aliou et maire de cette ville). Ce que la Cour n’a pas apprécié.

«Karim Meïssa Wade à la barre !» C’est l’appel de la Cour hier, après l’audition de la notaire Fatou Demba Mballo Thiam. L’ancien ministre d’Etat s’agite soudain, avant même que Henri Grégoire Diop ne termine sa phrase. Il avance, les pas lourds. Au prétoire, M. Wade, très taquin du reste, affiche le sourire. «J’ai une question à poser au témoin. J’aimerais bien lui demander de m’éclairer sur certaines questions. Sans vouloir polémiquer ou personnaliser le débat, si dans un pays X un homme dénommé bour (le roi de) Fatick donne deux décrets d’attribution d’un domaine pétrolier…», commence-t-il. Le président de la Cour lui coupe la parole, immédiatement. «Vous permettez que je termine ?», insiste Karim Wade. Henri Grégoire Diop dit niet et ajoute : «Posez des questions qui sont en rapport avec le dossier.»

Karim s’accroche à Arcelor/Mittal et Petro-Tim

Mais le fils de l’ancien chef de l’Etat Abdoulaye Wade qui, vraisemblablement fait allusion au Président Macky Sall et à son frère Aliou, poursuit malgré un micro off : «Puisque nous parlons d’évasion fiscale, vous permettez que je termine, pour pouvoir poser mes questions au témoin.» Il fait dans la provocation, refusant, à un moment donné, de rejoindre le box. Mais, la Cour ne veut point se laisser divertir par les agitations autour des affaires Arcelor/Mittal et Petro-Tim. L’assistance semble l’avoir bien compris, car les propos de Karim Wade donnent à sourire.

«Je ne comprends pas pourquoi vous ne voulez pas m’écouter»

Karim Wade a tenu à dénoncer que le président de la Cour lui ait privé de son droit à la parole. «Je ne comprends pas pourquoi vous ne voulez pas m’écouter», regrette-t-il. La réplique de Henri Grégoire Diop ne s’est pas fait attendre : «Attendez de les (Ndlr : Macky et Aliou Sall) avoir en face de vous pour poser toutes les questions que vous voulez. Poser des questions à des personnes absentes de la salle est totalement déloyal.» Karim Wade revient à la charge et précise : «Je ne fais référence à personne ! C’est un scénario d’un pays X, où Bour (le roi de) Fatick donne un décret d’attribution d’un domaine pétrolier à Bour (le roi de) Guédiawaye.» La Cour a finalement décidé de reprendre les débats sans lui. Henri Grégoire Diop n’a pas apprécié les propos «discourtois», parfois tenus par l’ancien ministre d’Etat, à l’endroit de tierces personnes. «Que cela soit très clair. Il y a des règles de procédure à respecter», rappelle-t-il, déplorant que l’inculpé se considère comme un «détenu politique». Pourtant, assure-t-il, «tous les hommes méritent respect et considération».

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