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L’association Océanium compte reboiser 15.000 hectares de bambou
Publié le mardi 6 janvier 2015   |  Agence de Presse Sénégalaise


Cérémonie
© aDakar.com par DF
Cérémonie de restitution de la note du Port Autonome de Dakar
Le Directeur général du Port autonome de Dakar (PAD), Cheikh Kanté, a estimé lundi 10 février que la note BBB+ accordée à l`infrastructure portuaire par l’agence de notation West Africa Rating Agency (WARA) lui permettrait de faire des économies sur ses prochains emprunts obligataires et l`aiderait à rester l`un des ports les plus compétitifs d`Afrique de l`Ouest. Photo: Haidar El Ali, ministre de la pêche et de l`économie maritime


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L'association Océanium va bientôt lancer son projet "Un village, une bambouseraie", visant à reboiser 15.000 hectares de bambou dans cinq régions du pays, en vue de lutter contre la surexploitation de cette plante, a annoncé son responsable, l'écologiste Ali EL Haïdar.

"Nous voulons restaurer les bosquets de bambous dans un projet qui s'appellera +Un village, une bambouseraie+. Avec les mêmes techniques que la mangrove, nous voulons réintroduire le bambou géant parce qu'il a une croissance extrêmement rapide. En trois ans, il peut atteindre 20 mètres de hauteur", a déclaré l'ancien ministre de l'Écologie et de la Protection de la nature.

Ali EL Haïdar s'exprimait dimanche à Guidel (Basse-Casamance), dans la zone sud du pays, dans le cadre d'une opération de traitement d'un bosquet de bambous géants attaqués par des termites.

À l'instar du projet de restauration de la mangrove, l'association Océanium veut planter 15.000 hectares de bambou dans 428 villages bénéficiaires en utilisant les mêmes techniques, avec des coordonnateurs et des chefs de zone, a annoncé M. Haïdar.

Le bambou, "une plante surexploitée au Sénégal, a un rendement économique important", a-t-il dit, en précisant que ce projet sera lancé dans les régions de Ziguinchor, Sédhiou, Kolda, Tambacounda et le Delta du Saloum.

Le bambou peut être transformé en meubles, en outils, en ustensiles, en combustibles et contribuer à la restauration des sols dégradés en utilisant ses résidus brûlés, a souligné l'écologiste.

"Il (le bambou) n'a que des avantages. C'est pourquoi, nous voulons restaurer les bambous partout où la pluviométrie le permet, parce que c'est une plante qui nécessite beaucoup d'eau", a soutenu Ali El Haïdar.

Il a exhorté le gouvernement à accompagner les projets de reboisement de bambou et de mangrove qui "sont très importants pour lutter contre le réchauffement climatique et pour contribuer au développement économique des villages".

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