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Aiguille d’Afrik veut ‘’révolutionner’’ le transport en commun à travers la récupération
Publié le mardi 6 janvier 2015   |  Agence de Presse Sénégalaise




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Abdoulaye Thiaw et Ahmed Sakhir Ndoye, deux artistes membres de l’association ‘’Aiguille d’Afrik’’, veulent ‘’révolutionner’’ le transport en commun au Sénégal, en créant, à partir d’objets de récupération, un vélo-taxi à trois roues qu’ils ont baptisé ‘’Volion’’.

‘’Notre perspective, c’est d’avoir la possibilité de créer plusieurs voiture-lion ou Volion. C’est un projet de vélo-taxi qui pourra révolutionner le transport en commun au Sénégal, et nous permettre d’éviter l’importation de véhicules’’, a soutenu Sakhir Ndoye, lundi dans un entretien accordé à l’APS.

‘’Aiguille d’Afrik’’ a créé ''un prototype de Volion à trois roues et une place à partir d’une carcasse, mais non écologique, puisqu'il ne fonctionne qu'avec de l'essence pour le moment’’, a-t-il dit en présence de son collègue.

Il a rappelé que ce prototype peut s'adapter aussi bien au solaire qu’au système électrique et n’aura rien à envier au vélo-taxi d'Amsterdam (Pays-Bas) ou aux pousse-pousse d'Inde. Selon lui, le Volion participera en même temps à la préservation de l’environnement.

‘’Aujourd’hui, nous faisons appel aux bailleurs et aux bonnes volontés pour qu’ils puissent nous aider à concrétiser ce projet, car l’Etat ne peut pas tout faire, même si on a envoyé de nombreux courriers qui sont restés sans réponse’’, a pour sa part expliqué Abdoulaye Thiaw.

En outre, ce projet pourrait également servir à former des jeunes dans la récupération en mettant parallèlement sur pied une usine de montage des pièces de récupération, a précisé Thiaw qui a rappelé que l’association a formé plusieurs jeunes de Rufisque dans la récupération et le recyclage.

Pour Sakhir Ndoye, ''les fonds de l'Etat distribués à la culture sont mal subventionnés, il faut plutôt une plateforme de concertation avec les jeunes artistes créateurs pour leur permettre de réaliser leurs projets''.

Ainsi, à travers ce projet, il s’agira pour ‘’Aiguille d’Afrik’’ de donner ‘’une plus grande dimension'' à la sensibilisation pour la préservation de l’environnement, en alliant leur savoir-faire artistique et électrique issu de la récupération, donnant ainsi une seconde vie mécanique à leur création.

Connue pour leurs nombreuses expositions à Dakar, notamment à la Galerie Yassine, à la 11e Biennale de l’art africain contemporain (mi-juin 2014) ou encore au dernier Festival mondial des arts nègres (décembre 2010), ‘’Aiguille d’Afrik’’ s’est illustrée en présentant de grosses sculptures en tôles rouillées.

Les deux artistes qui partagent la même passion pour la soudure, ont créé des insectes géants, des guêpes, des moustiques, des libellules mais aussi des mantes religieuses.

Selon ses membres, l'appellation ‘’Aiguille d'Afrik’’ fait référence à l'aiguille à tricot comme pour tisser des lien d'ouverture avec le monde tout en veillant à l'intégration africaine.

‘’C'est aussi une manière pour nous de faire appel à la ponctualité, en faisant référence à l'aiguille d'une montre, par rapport au travail et par rapport à nous-mêmes’’, a expliqué Abdoulaye Thiaw.

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