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Enquête Plus N° 1063 du 2/1/2015

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Rapport 2013 des marchés publics: Le satisfécit du DG de l’ARMP
Publié le samedi 3 janvier 2015   |  Enquête Plus


Le
© aDakar.com par DF
Le Premier ministre reçoit le rapport 2013 de l`ARPM
Dakar, le 31 Décembre 2014 - Le Premier ministre Mahamad Boun Abdallah Dionne a reçu le dernier rapport 2013 de l`Autorité de régulation des marchés publics (ARMP).


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Le Directeur de l’ARMP est plus ou moins satisfait du rapport 2013 des marchés publics. De plus en plus, la conformité est de mise dans les passations de marchés.

Le Directeur général de l’ARMP se réjouit du rapport 2013 de l’ARMP sur les marchés publics. D’année en année, le Sénégal ‘’se bonifie et les marchés publics se réalisent dans la célérité’’. Le rapport 2013 que le Directeur général de l’Autorité de Régulation des marchés publics (ARMP) a présenté, samedi dernier, au Premier ministre, confirme ces avancées. D’après Saër Niang, ‘’tous les marchés qui sont passés, pour l’essentiel, sont inscrits dans le plan de passation des marchés publics, repris dans l’avis général de passation des marchés’’.

Si une avancée significative a été notée dans ce domaine, c’est grâce, surtout, à la réforme en vigueur depuis 2008. Même si les objectifs de cette réforme, à savoir le ‘’renforcement de la transparence dans le processus d’attribution et d’exécution des marchés’’, ‘’assurer et renforcer l’efficacité et l’efficience dans les marchés publics, ne sont pas encore atteints à 100%, ‘’on est dans la bonne voie pour les atteindre’’, se réjouit Saër Niang. Tous les marchés, dit-il, ‘’sont réalisés avec un taux d’absorption de crédits extrêmement élevé, supérieur même à 80%, mais avec une transparence qui s’améliore d’année en année’’.

L’Education nationale ne consomme que 25% de ses crédits

Le taux d’absorption de crédit est très élevé. Parmi tous les pays de l’UEMOA, le Sénégal a le taux d’absorption de crédits le plus élevé, informe le DG de l’ARMP. Cependant, les structures de l’administration publique n’ont pas le même taux d’absorption de crédits. Si une structure comme le ministère de l’Enseignement supérieur consomme plus de 93% de son budget, ou encore le ministère de la Promotion des Investissements et des Partenariats à hauteur de 96%, le ministère de l’Education nationale, qui a le plus grand budget ne consomme ses ressources qu’à 25%. Les deux autres administrations centrales qui sont en deçà de 50% sont le ministère de la Formation Professionnelle (47%) et celui des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur (28%).

En 2013, 700 plans de passation de marchés ont été reçus à l’ARMP, pour 305 750 projets de marchés. En 2013, souligne le rapport de l’ARMP, ‘’81% des marchés sont passés par appel d’offres, et représentent, en volume, 530 milliards 685 millions de Fcfa. Les marchés passés par entente directe représentent 19% des marchés, pour 127, 589 milliards de Fcfa. Parmi les marchés passés, ‘’54% sont des marchés de fournitures’’. ‘’Il n’y a pas beaucoup de rites, même si beaucoup de marchés sont passés par la procédure dérogatoire, au regard des enjeux financiers’’, constate Saër Niang.

Des innovations

Les modifications apportées dans le code des marchés publics a entraîné une ‘’élévation des seuils’’. ‘’Nous avons élevé les seuils. Les DRP qui n’atteignaient pas le seuil étaient assez élevées en nombre de marchés. Leur seuil va être élevé davantage. On a introduit par là une nouvelle demande de renseignement et de prix, mais à compétition ouverte qui sera une DRP qui va faire, plus ou moins, une demande d’appel d’offres’’, explique-t-il.

Avec la mise à compétition des DRP, la ‘’publicité va être ouverte et tous les soumissionnaires auront l’information sur le marché à lancer et pourront donc soumissionner sans pour autant que l’autorité contractante puisse faire une liste restreinte et s’adresser à des entreprises de son choix’’.

D’autres notions ont été introduites dans le nouveau code des marchés publics. Parmi elles, l’offre spontanée. Auparavant, l’autorité contractante définissait son besoin et prenait en charge le financement de son besoin. Maintenant, la tendance est inverse. La nouvelle réalité, d’après le Dg de l’ARMP, ‘’permet à un soumissionnaire de susciter le besoin chez l’autorité contractante et d’apporter le financement du marché public’’.

‘’C’est innovant et ça permet à l’autorité contractante d’être très ouverte sur tout ce qui peut être marché innovant ou marché intéressant, qui permet de développer et qui sont en cours dans d’autres pays’’. Ce qui vise ‘’à renforcer la responsabilisation de l’autorité contractante en réduisant le contrôle a priori’’.

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